Le Tabard du Porteur de Lumière

HRP:

Modèle:

Que la Lumière guide nos pas
Dans les Ténèbres comme dans le Jour
Car sous le Soleil existe l'Ombre

Que la Lumière éclaire nos Coeurs
Dans la Douleur comme dans la Joie
Car dans le Rire, il y a la Peine

Que la Lumière soigne nos Âmes
Dans l'Adversité comme dans la Félicité
Car le Dédain naît de l'Opulence.

La Lumière ?


La Lumière, je serais bien mal avisé de ne pas y croire, quand bien même mon peuple l'a ignoré longtemps.


Nous avons vécu longtemps sans lui attribuer ce nom. Nous avons soupçonné son existence, soupçonné que vivre en améliorant le monde, celui-ci devenait meilleur.


La Lumière, d'une certaine manière, nous l'avons nommé An'she. Cet œil rayonnant & bienveillant. Nous pensions que la Lumière était ce soleil qui scrutait notre vie & nous inondait de bienfaits.


Nous n'étions qu'à la moitié du chemin vers la compréhension de la Lumière.


Ce n'est que lorsque nous avons rencontré d'autres peuples que ce nom est apparu. D'autres peuples avec d'autres mots, d'autres croyances pourtant qui semblait signifier la même chose.


La Lumière est venue à nous. Ces peuples que nous avons croisé, eux aussi vivaient avec cette certitude que la Lumière rendait Azeroth meilleur.


Sur cette route vers la sagesse, nous avions fait la moitié du chemin & les autres peuples qui sont venus à notre rencontre ont fait l'autre.


Nous avons pu mettre un nom sur ce que nous soupçonnions, ce qu'intérieurement, nous avons deviné : La Lumière se manifeste à tous, sous bien des noms, mais d'une seule manière.


La Lumière... Pour nous elle est venue avec d'autres, avec ces peuples avec qui nous aspirons à vivre dans la concorde.


La Lumière, nous l'avons accueilli comme nous avons accueilli ceux qui sont venus avec elle dans leur sillage.


A bien des égards, la Lumière, c'est eux... Ces peuples désormais alliés et amis. La Lumière pour nous, c'est les autres & c'est grâce aux autres qu'elle est désormais plus qu'un soupçon...

L'Ombre nous semble une ennemie en embuscade.
Viens, je t'emmènerais loin de ces malades.
Tu verras que je sais guérir et soigner,
Et que la Lumière saura nous protéger.


Les blâmes des humains ont pesé sur nos peuples.
Mais nous irons plus loin. Là-bas, nous oublierons.
Sous un ciel plus clément, plus doux, nous rirons.
La Lumière s'y meut, sur un rythme divin.


On n'a point de soucis et on est libre
Enfin


Regarde ces palais d'émeraude, de cristal.
Où le parfum s'égare, où la musique rôde,
Où la Lumière, enfin, se dévoile
Où pleure un souvenir qui s'attarde et rôde.


Les douleurs se feront exquises et lointaines.
Au milieu des Jardins et au bruit des fontaines,
Nous bénirons de nos douces prières
Les amours perdus, les frères disparus.


En errant au milieu du Bois des Chants Eternels,
Dans l'Harmonie et le clair de lune éternels.