[Contes] Les contes de Croq

Tinaviël Pluie d'Etoile

Il était une fois un jeune et bel elfe nommé Tinaviël Pluie d'Etoile.
C'était un garçon beau et charmeur, aussi doué pour l'art de l'épée que celui de la plume, et il faisait le ravissement de ses parents.
Sa maison à Coursevent était connue de tous, et nombre de jeunes filles des environs venaient le voir.
Hélas pour elles, Tinaviël n'avait d'yeux que pour la princesse Sylfiade de noble maison.
Elle était belle comme le jour et il émanait d'elle une grâce enchanteresse. De plus, elle savait danser et chanter à la perfection, sa présence aux réceptions mondaines était toujours remarquée.

Les deux jeunes gens se plurent aussitôt et passaient le plus de temps possible ensemble.
Hélas, le père de la damoiselle Sylfiade en voyait pas la chose d'un bon œil, Tinaviël n'était pas d'une maison suffisamment noble pour lui ! Aussi, lorsque le damoiseau vint lui demander la main de sa fille, il refusa catégoriquement !

Il s'exclamait : " Comment ? Vous venez avec vos habits tout crottés oser demander ma fille en mariage ? Mais vous êtes vous seulement regardé, jeune va-nu-pieds ? A partir de maintenant je vous interdit de revenir voir ma fille, entendez vous ? "
Tinaviël en fut fort attristé, mais son amour sut lui donner du courage et il revenait la nuit sous le balcon de la demoiselle pour venir la voir en cachette malgré les gardes du difficile beau-père.

Hélas ! Les relations entre les deux familles devinrent de plus en plus tendues et la situation ne pouvait plus durer comme cela. Les deux amoureux se mirent d'accord et s'enfuirent un beau jour pour Soulcouronne chez un ami commun.
A l'abri du courroux de leurs familles, les deux amoureux vécurent heureux et eurent même une jolie petite fille qu'ils appelèrent Allindäe.
Hélas, ce bonheur fut de courte durée, non pas à cause de leurs familles qui tentaient bien de les retrouver, non, mais à cause d'Arthas lui-même. Un jour funeste, la malebrêche s'ouvrit et le village fut submergé de monstres arachnéens.
Le courageux Tinaviël prit son épée et tenta de défendre sa femme et sa fille. Il se battit comme un lion, frappant d'estoc et de taille dans ces ennemis supérieurs en taille et en nombre. Plusieurs furent abattus par sa lame et il finit par se défendre au dessus d'un monticule de monstres morts.

Malheureusement, un des monstres, plus fort que ses congénères, frappa le bouclier de l'elfe et lui fit baisser sa garde. Au même instant une autre de ces créatures de cauchemar lui cracha son venin acide au visage. Notre héros tomba sous la douleur et le combat fut terminé pour lui.

Lorsqu'il revint à lui, il était dans un campement de fortune ou les survivants de l'attaque donnaient des soins aux blessés.
Il avait des pansements sur le visage, on lui expliqua que l'acide qu'il avait reçu l'avait horriblement brûlé, qu'il fallait soigner ça mais que sa beauté n'était désormais plus qu'un souvenir.
Et il demanda de voir sa femme et sa fille, pressé qu'il était d'avoir de leurs nouvelles, mais personne ne put lui répondre car on ignorait totalement ce qu'elles étaient devenues.
Tinaviël devint fou de le chagrin à l'idée de n'avoir pas su les défendre. Il se mit à hurler et à pleurer, et personne ne put le calmer. Il refusa de se laisser soigner et quitta le campement le jour même, n'emportant avec lui que son épée et son bouclier. Le seule chose qui lui importait était de retrouver sa femme et sa fille qu'il aimait par dessus tout.

On dit que depuis ce temps, on peut le voir errer dans les Terres Fantômes, à la recherche des restes de sa famille ou de vengeance, ou en quête d'aider d'autres elfes en difficulté dans ces terres hostiles afin de ratraper sa défaillance.
Si vous allez là bas, peut être le croiserez vous…

Il était une fois une petite trollesse d'une famille très pauvre lors d'un voile d'hiver très rude.
Son père l'avait envoyée vendre des alumettes pour subvenir aux besoins de la famille. Hélas ! Cela n'interressait pas les passants et personne ne voulut acheter la moindre alumette à la fillette.

La pauvrette avait froid dans cette neige et elle se recroquevilla près d'une maison. Elle regarda par la fenêtre et ce qu'elle vit dedans l'emerveilla : un doux feu brulait dans l'âtre, une famille d'elfes était en train de manger un trotteur farci, et des cadeaux étaient entassés au pied du sapin.

Comme elle aurait aimé être à leur place ! Mais hélas elle était dehors et n'osait pas rentrer car son père, qui était un méchant homme, l'aurait battue ou pire si elle revenait sans une seule alumette vendue.

Comme elle avait très froid, la fillette décida de craquer une alumette pour se réchauffer. Elle ressentit la chaleur au creux de sa main et s'imaginea près de la cheminée à se réchauffer, innondée de la douce lumière du feu. Mais le vent chagrin ne fut pas de cet avis et souffla l'alumette avant qu'elle ne finisse de se consummer.

La fillette craqua une seconde alumette, et cette fois elle sentit en plus l'odeur alléchante du trotteur farci dans ses narines, et imagina son gout dans sa bouche à tel point qu'un filet de bave coula le long de ses défenses. Mais le vent contrariant priva la fillette de la fin de sa vision.

Alors elle utilisa une troisième allumette et cette fois elle se vit à coté du sapin, en train d'ouvrir les cadeaux. Elle trouvait de beaux jouets qui l'emervaillaient tous plus les uns que les autres. Et pfuiiiit, le vent chassa le rêve une nouvelle fois.

Pour ne plus être contrariée par ce vent, la filette se blottit tout contre la maison en espérant que la prochaine alumette durât plus longtemps. Elle la craqua et.... malheur ! La maison était en torchis et la paille s'enflamma à toute vitesse. Les elfes ne purent sortir de la maison et furent brulés par l'incendie, qui répandait sa chaleur tout alentour.
La fillette avait chaud et trouvait de l'elfe roti dont elle se régala. Ce fut son plus beau voile d'hiver.

Un beau jour un jeune chasseur
Qui ne connaissait pas la peur
Parti traquer le kodo, emportant son fusil,
Son filet, et son brave chien de prairie.
Le kodo ne se laissa pas faire
Et renversa son adversaire
Le laissant là empétré dans ses rets
Notre jeune chasseur eut beau gigoter
Pester et forcer, mais ne parvint pas à se dégager.
Alors le chien de prairie les liens se mit à grignoter
Maille après maille, lentement il rongea
Tant et si bien que son maitre il libéra.

Moralité : On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
Patience et longueur de temps font plus que force et que rage.

Rencontre sur les quais

L'autre soir je me promenais sur les quais
Et je croise une espèce de paltoquet
Tenant sur l'épaule un perroquet
Et en guise de main un crochet

Et il me dit en ce soir
Qu'il s'apelle Barbe noire
Qu'il est roi des pirates
Et veut soigner sa patte

Je regarde alors sa jambe
Et là qu'est ce que je vois ?
Car quand je dis jambe...
Je ne vois qu'un bout de bois !

Que voulez vous soigner là ?
Lui dis je alors
Mais qu'ai je dit là ?
Car sans remord

L'individu sort sa rapière
Et tente à mon desespoir
Dans une rage toute entière
De me transformer en passoire

Heureusement pour mes abattis
Les manteaux de pirate sont amples
Barbe noire se prend dans ses habits
Me laissant me sauver pour l'exemple

Mefiez vous de ces marins, passants honnêtes
Car parfois les gredins guettent
Les ports sont lieux de recontres
Bonnes, ou a votre encontre

*Ajoute a la bibliothèque du village*

En espérant que ca motiveras a continuer...

C'est l'histoire d'un petit garçon qui s'apellait Will et habitait à Baie du Butin.

Un soir il vit une bagarre entre marins. L'un d'entre eux s'écroula juste à ses pieds, il était blessé par un coup d'épée.
Alors que Will se penchait vers lui, le marin sortit un parchemin et lui dit " Prends ça petit, et sauves toi vite, faut pas qu'ils le prennent. "
Will prit le parchemin et n'eut pas le temps de voir ce que c'était. Les autres marins avançaient vers lui, l'air menaçant, et grognant. Et ils lui criaient : Donnes nous ça p'tit !

Will fit demi tour et s'enfuit à toutes jambes. Grâce à sa petite taille il arriva à semer ses poursuivants dans la foule. Il se cacha derrière un tonneau et vit les marins passer devant lui sans le voir en poussant des jurons.

Plus tard, quand il pensait que le passage était devenu sur, Will alla voir son oncle Gazzrit, qui vivait non loin, et il lui raconta son aventure, et lui montra le parchemin.
L'oncle Gazzrit s'exclama : " Pour sur c't'une carte au trésor qu'tu rammènes là ! Y'a sur'ment un beau magot à c't'endroit indiqué. Va bien falloir trouver un bateau et on sera riches mon p'tit ! "

Alors l'oncle et le garçonnet allèrent sur le port, cherchèrent et trouvèrent un bateau, et un équipage, qui acceptèrent de les emmener ou ils désiraient sans trop poser de questions.
Et ils embarquèrent, et ils voguèrent gaiement vers l'emplacement indiqué par la carte.
C'était une île perdue en pleine mer. Ils prirent une chaloupe et suivirent les instructions de la carte. A l'emplacement indiqué ils prirent leur pelle et se mirent à creuser.
Il faisait chaud et l'opération était pénible. Oncle Gazzrit commençait à se décourager quand sa pelle, au lieu de creuser le sable, fit un bruit sonore en tapant le sol.
C'était un petit coffre. Ils le déblayèrent et le hissèrent hors de son trou. Mais... pas moyen d'ouvrir ce satané coffret ! Que contenait-il ?

De guerre lasse, nos héros mirent le coffre sur la chaloupe, et le rammenèrent sur le bateau. Ils trouveraient bien une fois revenus à Baie du Butin un moyen de l'ouvrir...
Mais les marins, qui n'étaient pas très honnètes, virent le coffret, et se dirent tout de suite qu'il devait s'agir là d'un trésor fabuleux et menacèrent Will et son oncle.
" Haut les mains ! C'coffre est à nous maintenant, et vous êtes nos prisonniers ! "

Les marins attachèrent l'oncle Gazzrit pour qu'il ne puisse pas leur résister, et mirent une planche sur le bord du bateau
Ils riaient tout fort en disant : " On va voir comment vous nagez maintenant ! "
Et de la pointe de l'épée, ils forçaient Will et Gazzrit à avancer sur la planche. Eux ne voulaient pas avancer, mais étaient bien forcés pour ne pas finir embrochés. Tant et si bien que l'oncle et le garçonnet se retrouvaient tout au bout de la planche, prêts à tomber dans l'eau.

C'est à ce moment là que retentit une explosion. Un boulet de canon passa au dessus du pont. C'etait un bateau avec un pavillon noir qui arrivait.
Les pirates ! C'est les pirates !

Les marins cessèrent de menacer nos héros et allèrent vite à leurs postes de combat. L'abordage fut brutal. Les méchants pirates envahirent le pont et réduisirent l'équipage à leur merci rapidement.
Ils menacèrent Will et son oncle de leurs sabres. C'est alors que l'oncle Gazzrit demanda : " Puis-je savoir le nom du Pirate qui nous a fait prisonniers ? "
Les pirates s'écartèrent pour laisser passer un imposant draenei. Le bas de sa tête était bardé de tentacules gluants, on aurait dit un monstre marin !
Je suis le capitaine Jean-David Poulpenoir, et vous avez quelque chose que je désire !
Quelle chose ?
Le capitaine montra le coffret, et dit : " L'elixir de longue vie. Ceci me permettra de ne pas mourrir et de devenir l'eternel pirate des mers ! "
Le capitaine Poulpenoir tira alors une chaine de son cou, à laquelle était fixée une clé. Avec cette clé il ouvrit le coffret. Et du coffret il sortit une fiole. Le liquide à l'intérieur était brillant, comme lumineux.

Alors qu'il s'appretait à boire un des pirates dit : " Et pourquoi que c'est lui qui boit et pas l'un d'entre nous ? "
Le capitaine sortit son pistolet et abattit le pirate d'une seule balle.
" Y a-t-il quelqu'un d'autre qui revendique cette fiole maintenant ? "
C'est alors que l'oncle Gazzrit demanda : " Il y a combien de balles dans votre pistolet ? "
Tous les pirates se regardèrent entre eux... Un pistolet ça n'a qu'une balle, bien sur.
Mais alors.. cela veut dire que le capitaine n'a plus de balle ? Et non, il n'a plus de balle !
Pan !
C'etait un pistolet gobelin modifié, avec un second canon, pour une seconde balle. Et le capitaine avait tiré sur l'oncle Gazzrit, qui regardait song sang s'écouler de son ventre.

Mais cette fois ci, la capitaine n'avait plus de balle du tout. La bagarre éclatat sur le pont. Tout le monde voulait la fiole pour lui, mais le capitaine savait se battre, pour sur, et il résistait aux pirates à un contre dix.

Will put ramasser une épée tombée sur le pont, il coupa les liens de son oncle avec. Non, il n'était pas mort, mais bien blessés, pour sur.
Il n'y avait qu'un seul moyen de le sauver ! Profitant de sa petite taille, Will se faufila dans la mélée pour arriver jusqu'au capitaine. Il avait ficelé la fiole à sa ceinture.
Ce ne fut pas une mince affaire pour Will d'arriver à détacher la fiole dans cette cohue, mais l'attention du capitaine était trop attirée par les pirates mutins, et le garçon arriva à voler le trésor.

Il se glissa jusqu'à son oncle et lui fit boire la potion.
Et là, miracle ! La blessure de l'oncle Gazzrit se referma, le sang cessa de couler. Alors l'oncle ramassa l'épée qui avait servi à couper ses liens. afin de se défendre.
Pendant ce temps, la bagarre sur le pont s'était calmée, le capitaine était venu à bout de ses mutins, et il regardait nos héros, en étant fou de rage.

" Vous avez bu mon trésor ! Je me vengerai de cet affront ! "
Poulpenoir se jetta sur l'oncle Gazzrit et l'embrocha de son sabre d'un coup rapide et puissant.
Alors que Will criait de chagrin et de désespoir, il vit la plaie de son oncle se refermer. La potion faisait encore effet.
L'oncle répondit au coup du pirate en lui plantant son épée dans le coeur. Poulpenoir tomba mort sur le pont.
Gazzrit regarda les autres pirates en souriant et leur demanda : " Vous croyez vous aussi pouvoir vivre eternellement ? "

Il n'en fallu pas plus aux pirates qui se jetèrent à l'eau pour rejoindre leur bateau et mettre le large. On ne vit jamais de navire pirate s'éloigner aussi vite.

Will et son oncle purent regagner Baie du Butin sans encombre par la suite. Ils n'eurent pour toute richesse qu'une aventure mémorable... et une vie très longue pour l'oncle Gazzrit.