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Message par Invité Mer 28 Juil - 4:32

La prêtresse commença à écrire quelques mots sur son lieu de naissance…Lune d’argent.

Lune d’argent la belle, Lune d’argent la fière…
Lorsqu’elle se regardait dans un miroir, elle admirait le reflet d’une ville raffinée et culturelle, riche et pleine de charme. Elle dépensait sans compter. Des chevaliers, des magiciens, des dames empruntaient ses rues à trois voies. Des jardins luxuriants de plantes en fleurs la parait tels des bijoux…beaucoup de jeunes mages parcouraient des centaines de lieues pour venir travailler dans sa bibliothèque…


La prêtresse eut un petit soupir…Cette ville avait bien changé...Elle se mit à écrire alors sur sa famille, elle retenait sa colère. Elle espérait au plus profond d’elle-même que son enfant ne vivrait pas la même chose.

… Al’Shari, un nom stupide pour des gens idiots…Il fallait simplement respecter les coutumes pour être bien vue. Savoir manipuler les gens par exemple… Ma mère s’appelait Lutèce, mon père Bachi, et ma sœur Evey.
Bachi était un homme assez bien bâti avec des cheveux lisses d’une blancheur étonnante
(ah ça… il en était fière), Il mettait en ses gestes, en sa voix, en toute son attitude, une hauteur qui disait son importance. Evey, quant à elle, était aimable par fonction et maniérée par désir de sembler condescendante. C’était de ces gens à étiquette dont l’esprit, les sentiments et les paroles semblent toujours sur des échasses. Ils parlaient seuls, sans attendre les réponses, souriant d’un air indifférent, semblaient toujours accomplir la fonction imposée par leur naissance…de recevoir avec politesse les petits nobles des environs et de faire du travail bien fait…Mon père et ma sœur s’efforçaient de plaire en arrêtant à point les conversations.
Mais ma mère… une femme exceptionnelle…


Okamy ferma les yeux un moment, rassemblant ses souvenirs sur Lutèce

...Ton sourire, ta joie de vivre et ta gentillesse éclairaient ce monde.

Je regrette de ne pas avoir connu la petite fille que tu as été même si je le devinais aisément en toi, Je regrette que la vie t’aie arrachée à moi, tu as toujours été là pour sécher mes larmes et calmer mes angoisses pendant ces années passées.

Je suis infiniment reconnaissante d’avoir fait partie de ta vie. Tous ces fous rires et ces bêtises que l'on partageait ont fait de la vie un véritable arc-en-ciel. Et je suis incroyablement fière de pouvoir dire que je suis ta fille.

Toi, cette femme et cette mère exceptionnelle qui a su tirer de ses blessures une force de vie incroyable, qui a toujours été là pour ceux et celles qu'elle aime, en dépit des épreuves, toi qui faisais se sentir chanceuses toute les personnes qui vivaient à tes côtés.
Tu es ma lumière et ma source d'Amour depuis toujours…


Une petite larme se mit à glisser sur la joue de la prêtresse,comme sa mère lui manquait! Elle secoua la tête, une lueur de haine gagna son visage. (Ce sont les hormones !)

...Bref, Maman et moi nous étions leur opposé. Je crois que le mois de ma naissance a été catastrophique pour Bachi.


.....................

Ce mois noir, trou sombre au fond de l’année. La vie enfermée recommençait comme l’an passé. Evey ne s’ennuyait point cependant, toujours préoccupée par cette chose qui avait pris sa place dans les bras de sa mère, ce truc que le grand général regardait de côté, d’un œil inquiet et mécontent.

Souvent, quand la mère la tenait dans ses bras, la caressait avec ces frénésies de tendresse qu’ont les femmes pour leurs enfants, elle présentait le bébé au père, en lui disant :


– Mais embrasse-la donc,on dirait que tu ne l’aimes pas !

Il effleurait du bout des lèvres, d’un air dégoûté, le front glabre du marmot en décrivant un cercle de tout son corps, comme pour ne point rencontrer les petites mains remuantes et crispées. Puis il s’en allait brusquement ,on eût dit qu’une répugnance le chassait.
-Bienvenue au monde ma sœur ! …

.....................

Elle s’était jetée contre la porte pour l’empêcher de l’ouvrir.
Elle n’essayait plus de retenir ses larmes. Elle n’essayait plus de comprimer les sentiments qui l’étouffaient. Mais lui refusait d’entendre. Il refusait simplement d’écouter.

Son regard était froid et déterminé. Elle savait qu’elle ne pourrait surement pas l’arrêter longtemps. Mais le retenir juste encore un peu. Chaque seconde pouvait être celle qui lui permettrait de le raisonner.


- Je vous en supplie, écoutez moi... Il faut qu’on parle de ça, sanglotait-elle avec une douleur qui lui serrait la gorge, ne faite pas ça…

Il avait vidé tous les placards, toutes les armoires, toutes les commodes qui contenaient ses robes, ses livres et les maintenait entre ses bras avec cet air furibond qui durcissait un visage qu’il avait déjà bien sévère.

Un visage qui le rendait à cette minute précise imperturbable. Impitoyable.


- Il n’y a rien à dire, Okamy. Tu nous as causé assez d’ennuie...
- Vous ne comprenez pas que c’est pour...
- Tais toi Okamy ! hurla-t-il. Tais-toi ! Et dégage l’entrée ! Puisque tu es incapable de te servir de la lumière, tu n’as plus rien à faire ici tu m’entends ?

Il laissa tomber les affaires qui encombraient ses bras et la tira pour libérer le passage. Elle se laissa faire, surprise par la puissance qui l’arracha de son immobilité. Il ouvrit la porte et jeta tous ses habits à travers la rue.

- Fous le camp, Okamy ! C’est ce que tu veux ? Alors fous le camp !

Elle s’était accrochée à la rampe de l’escalier. Espérant y trouver une meilleure prise. Pensant trouver encore assez d’énergie pour négocier. Parler entre adultes. Comme deux personnes sensées qui seraient capables d’affronter la mort de leur relation dans une relative dignité. Capables de la mener à son terme avec calme et lucidité. Mais il n’était pas lui-même. La perspective de glorifier l’ombre, au lieu de se servir de la lumière, le seul fait de prononcer ce mot « ombre », l’avait rendu fou.
Comment pouvait-il ne pas s’y attendre ? Elle avait été détruite par l’isolement qu’elle avait longtemps subi sans s’en rendre compte. Cet éloignement qu’il lui avait imposé et qu’elle avait accepté.

D’abord ses amis, qu’elle avait peu à peu cessé de contacter. Jusqu’à se rendre compte un beau matin qu’elle ne savait plus ce qu’ils étaient devenus... Plusieurs mois... Puis toute une année.
Lorsqu’elle avait compris que les seules relations qu’elle avait avec l’extérieur étaient désormais celle de son père, et de sa sœur, il était déjà trop tard. Il la contrôlait. Chaque pas qu’elle faisait avec lui l’entrainait plus loin de ce qu’elle avait été. Le réveil fut brutal.

Elle voulait enfin se remettre à vivre. Et vivre voulait dire sans lui. Sans cette famille, si on pouvait appeler ça une famille…

S’il y a quelques semaines encore cette perspective l’aurait tétanisée, elle avait décidé de le faire. Parce qu’elle voulait retrouver une existence sociale. Une existence normale. Simplement normale.

Elle ne pouvait pas laisser la colère agir seule. La colère entraine avec elle d’autres que soi. La colère est un sentiment qui se passe de l’égoïsme, ou plutôt qui va se servir des autres pour satisfaire son propre égocentrisme. Soulager sa douleur nombriliste en se refusant d’être seul à l’affronter. Et la colère de son père conduirait fatalement à la destruction d’autres choses. De tellement d’autres choses. Okamy devait le calmer. C’était son tour de convaincre. Son tour de le raisonner et de lui faire prendre une direction qu’elle lui aurait dicté.

Alors elle s’assit sur les marches. Le visage ruisselant, mais le regard ferme et le corps décidé.


- Non, je ne bougerai pas d’ici tant que nous n’aurons pas discuté comme les adultes responsables que nous sommes, Sir Tarn Bachi, articula-t-elle d’une voix hachée.
- Va-t’en... Dehors !

Son regard était aussi fermé que le sien. Deux personnes aussi résolues l’une que l’autre. Deux personnes qui voulaient suivre leur propre chemin. Un chemin qui prenait des directions opposées. Il la saisit par les épaules et la poussa jusqu’à la porte.

- Non, Laissez-moi.... vous n’êtes pas dans votre état normal, il faut qu’on parle... Il n’y a pas de...

Il referma la porte.
Elle la martela pendant quelques secondes, en le suppliant de l’écouter. De la laisser rentrer... Puis le couloir s’éteignit à l’intérieur. Et il n’y eut plus que le bruit des gardes martelant le sol.Elle ramassa tant bien que mal le tas de tissus qui trainait dans la rue, puis s’écroula sur le sol quelques mètres plus bas.


- Mère.... murmura-t-elle à plusieurs reprises, Maman...si seulement tu étais là...





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Message par Invité Mer 28 Juil - 10:44

....Il se trouve que parfois on a besoin de faire des erreurs...Parfois on a besoin de faire une grosse bêtise...Pour se rendre compte qu'on allait dans la mauvaise direction.

Ça fait mal de faire des erreurs...Mais c'est le seul moyen de découvrir qui on est réellement...

Je sais qui je suis maintenant...
Je sais ce que je veux....

A partir de maintenant, rien ne sera plus jamais comme avant!!!

Vous vous souvenez de votre enfance, à l'époque où vous croyez aux contes de fées ?

Vous faisiez des rêves sur ce que serait votre vie. La robe blanche, le Prince charmant qui vous emporte jusqu'à son château sur la colline.
Vous vous allongiez le soir dans votre lit, vous fermiez les yeux et vous y croyez dur comme fer... le Prince charmant,la belle robes blanche ou rouge... ils étaient si proches que vous auriez pu les toucher.

Mais finalement vous grandissez...Un jour, vous ouvrez les yeux et le conte de fées disparaît.
La plupart des gens se dirigent vers les choses et les gens en qui ils ont confiance. Mais le fait est que c'est difficile d'oublier complètement les contes de fées.
Parce que chacun de nous garde toujours une minuscule part d'espoir, de foi, et se dit qu'un jour, il ouvrira les yeux et que ses rêves deviendront réalité.

En fin de compte, la foi est une chose très particulière. Elle se révèle quand on ne s'y attend pas.
C'est comme le jour où on réalise que les contes de fées peuvent être légèrement différents de ce qu'ils étaient dans nos rêves.

Le château peut ne pas être un château. Et ce n'est pas si important qu'on vive heureux pour toujours. Ce qui compte, c'est être heureux maintenant.

De temps en temps, même si c'est rare, les gens vous surprennent. Et une fois de temps en temps, certaines personnes peuvent vous couper le souffle


Okamy pris une grande inspiration et se mit a sourire

....Kiviarel... intime...Intimité..... un mot de huit lettres pour dire : voici mon cœur et mon âme, tu peux les mettre en pièce si tu veux.
L'intimité est une chose qu'on désire et qu'on craint en même temps, difficile de vivre avec et impossible de vivre sans. L'intimité est indissociable de trois catégories de personnes : la famille, les amoureux et les gens. Il y a certaines choses qu'on ne peux éviter et d'autres qu'on voudrait ne pas connaître.

J'aimerais qu'il y ait un règlement pour l'intimité.
Une sorte de manuel qui pourrait nous dire quand on franchit la ligne. Ce serait bien si on pouvait voir ce moment venir, mais je ne sais pas comment on pourrait transcrire ça sur une carte.
Vous devenez intime avec qui vous pouvez et vous le restez aussi longtemps que vous le pouvez. Quant aux règles, peut-être qu'il n'y en a pas.
Peut-être que les règles de l'intimité, c'est quelque chose qu'on doit définir pour soi même.

Quand j'étais petite notre nourrice nous raconté l’histoire de *Romulo et Julianne*
Evey était jalouse de Julianne, mais moi j'avais une idée légèrement différente de cette histoire.

J'ai dis à notre nourrice que Julianne était une idiote...C’est vrai non ?

D'abord elle craque pour le seul qu'il ne faut pas et elle le sait.
Ensuite, elle en rejette la responsabilité sur le destin.

Notre nourrice Snyder nous a expliqué que quand le destin s'en mêle, le choix n'est pas forcement possible…

Malgré mon âge, il était clair pour moi que l'amour, comme la vie, était une question de choix.
Et le destin n'a rien à voir là-dedans !

Tout le monde trouve ça très romantique. *Romulo et Julianne*...les grands amours... Quelle tristesse !
Si Julianne était assez bête pour tomber amoureuse d'un ennemi, boire une fiole de poison et dormir dans un mausolée... Elle n'a eu que ce qu'elle méritait !

Peut-être que Romulo et Julianne étaient fait l'un pour l'autre... Mais seulement pour un temps.Et leur temps s'est écoulé !
S'ils avaient connus leur destin à l'avance, peut-être que ça aurait marché.

J'ai dis à Dame Snyder que quand je serais adulte, je prendrais mon destin en main.Je ne laisserais pas un homme me rabaisser.

Elle m’a simplement répondu que j'aurais de la chance si je vivais une telle passion avec quelqu'un. Et que, si c'était le cas, on resterait ensemble pour toujours !

Même encore, maintenant, je pense que la plupart du temps, l'amour est une question de choix.
On a le choix de poser le poison,la dague, et de faire en sorte que ça se termine bien... La plupart du temps !
Mais parfois, malgré nos propres choix, et toutes nos bonnes intentions, le destin finit par l'emporter! Gratitude, reconnaissance, remerciement. Peu importe les mots que vous employez...
Ils veulent tous dire la même chose... BONHEUR !

On est censés être heureux, reconnaissants d'avoir des amis, de la famille.Heureux simplement d'être en vie... Que ça nous plaise, ou non...

Peut-être qu’on n’est pas censés être heureux. Peut-être que la gratitude n'a rien à voir avec la joie.
Peut-être qu'être reconnaissant veut dire apprécier ce qu'on a pour ce que c'est !
Savourer les petites victoires... Simplement admirer les efforts nécessaires pour être humain !

Peut-être qu'on est reconnaissant pour les choses qui nous sont familières et peut-être qu'on est reconnaissant pour les choses qu'on ne saura jamais...A la fin de la journée, le fait d'être encore capable de tenir debout... Est une raison suffisante pour faire la fête...



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Message par Invité Mer 28 Juil - 10:48

.....Premièrement, ne faire aucun mal...
En tant que prêtresse, j'ai juré d'honorer ce serment.Quel idiote...
Mais malheureusement, faire mal dans tout les sens du terme ça peut arriver...
Et là, surgit la culpabilité... cette fichue culpabilité... et il n'existe aucun serment pour savoir comment vivre avec ça.

La culpabilité n'arrive jamais seule...Elle apporte avec elle ses amis, le doute et l'insécurité.

...Premièrement, ne faire aucun mal...Plus facile à dire qu'à faire.Nous pouvons faire tous les serments du monde,le fait est que la plupart d'entre nous fait tout le temps du mal.Parfois, même quand l'on essaie d'aider, on fait plus de mal que de bien.
Après ça, la culpabilité pointe le bout de son horrible nez et ce que vous faites de cette culpabilité ne dépend que de vous.

Nous sommes face à un choix.
Soit laisser la culpabilité vous remettre dans la situation qui a posé problème la première fois.Ou bien... Apprendre de la culpabilité et faire de votre mieux pour avancer.

Y arriver... Vraiment y arriver....



............................................

-Pour être une bonne prêtresse, vous devez penser comme un prêtre!

C'est ce que me rabâchait Lotheolan pendant mon apprentissage, je ne sais pas pourquoi je pense à ça soudainement….et pourquoi je l’écris.

Mais comment devenir un être que les gens considèrent comme un être pur? Avec une foi sans relâche vers quoi d'ailleurs? La lune? Les dieux? Le soleil? Comment, pouvoir soigner les gens quand nos propres démons ne cessent de tourmenter?

Les émotions sont encombrantes ! Repoussez-les et entrez dans une pièce sombre, sois disant calme, où la procédure est simple.

....Se mettre à genoux, fermer les yeux et prier. Soigner la plaie, recoudre....

Seulement parfois, vous êtes face à une plaie qui ne guérit pas. Tu auras beau prier, la soigner,pleurer... Elle restera une plaie qui se rouvre constamment et reste béante.

Les gens ont des cicatrices à toutes sortes d'endroits inattendus. Comme des cartes secrètes de leurs histoires intimes, des schémas de toutes leurs blessures passées.

La plupart de nos blessures passées se referment, ne laissant rien derrière elles, qu'une cicatrice. Mais certaines restent ouvertes. Certaines blessures ne nous quittent jamais, et même si la plaie est ancienne... La douleur reste vivace...

Quel est le pire ?

De nouvelles blessures, abominablement douloureuses ? Ou des blessures passées, qui auraient dû se refermer il y a des années, mais qui sont restées ouvertes ?


Nos blessures passées nous apprennent peut-être quelque chose. Elles nous rappellent ce par quoi nous sommes passés, et ce que nous avons surmonté. Elles nous apprennent ce que nous devons éviter à l'avenir. Et C'est ce que nous aimons penser.

Mais les choses ne se passent pas de cette façon, pas vrai ? Il y a des choses que nous devons apprendre encore, et encore, et encore...Trop souvent, ce que nous désirons le plus, est la seule chose que nous ne pouvons pas avoir. Le désir nous laisse là, le cœur brisé. Il nous épuise.
Le désir peut détruire nos vies.

Même s'il est dur de vouloir vraiment quelque chose... Les personnes qui souffrent le plus... sont celles qui ne savent pas ce qu'elles veulent
Enfin c’est mon point de vue, c’est mon raisonnement. Ça sera à toi de voir…








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Message par Invité Mer 28 Juil - 14:39

Les prêtres veulent toujours tout contrôler !

Avec un livre sacrée entre les mains, on se sent invincibles. On a peur de rien, même pas de la douleur.On fait notre sublime serment, on est à l'épreuve des flèches avec notre bouclier, et après on quitte la bataille ....on apprend une douloureuse nouvelle...
Et toute cette perfection, toute ce merveilleux contrôle de soi retombe comme un soufflet....

Personne n'aime perdre le contrôle de soi.Mais quand on est prêtre, il n'y a rien de pire !
C'est un signe de faiblesse, le signe qu’on n’est pas à la hauteur de sa tache.
Et pourtant, il y a des moments où ce contrôle vous échappe.

Quand le monde s'arrête de tourner et que vous réalisez que votre jolie petite foi, que tout ce qu’on vous a enseigné ne vous sauvera pas. Peu importe à quel point vous luttez, vous tombez... Et c'est terrifiant !

Si ce n'est qu'il y a un bon côté à cette chute libre...C'est une chance que vous donnez à vos amis de vous rattraper...

Aujourd’hui j’ai appris une nouvelle terrifiante, horrible…et...j’ai mal...

Oui!! La douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut-être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante,une douleur que l'on supporte tous les jours.Mais cette douleur là, est douleur si grande, qu'elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde! Jusqu'à ce que la seule chose à laquelle on pense, c'est à quel point on souffre !

La façon dont on gère notre douleur dépend de nous.

La douleur... On l'anesthésie, on la surmonte, on l'étreint, on l'ignore... Et pour certains d'entre nous, la meilleure façon de gérer la douleur, c'est de foncer tête baissée. Et je fais parti de c’est gens. J’ai besoin de ça pour la faire disparaitre…

La douleur... Ma mère disait toujours
:

- Vous devez arriver à la surmonter. Espérer qu'elle disparaisse d'elle-même, espérer que la blessure qui la causé se referme. Il n'y a pas de solutions, pas de remèdes miracle. Vous devez respirer à fond et attendre qu'elle s'estompe.

La plupart du temps, on peut gérer la douleur. Mais parfois, la douleur s'abat sur vous quand vous vous y attendez le moins. Elle vous attaque en traître et ne vous lâche pas !

La douleur... Vous devez juste continuer à vous battre parce que de toute façon vous ne pouvez pas l'éviter.Et la vie en fournit toujours plus !

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Message par Invité Mer 28 Juil - 17:05

(J'ai changé mon style de texte ici pour reprendre « les textes normaux »Wink Les histoires ne se suivent pas forcement… donc voilà! Bonne lecture pour ceux qui ont eu le courage d'arriver jusqu'ici!)

Comme le disait mon père : Je suis née pour être guérisseuse, il m’a transmit ses pouvoirs qui attendaient d’être formé et guidé.
Mais depuis ma naissance j’échoue. Je suis une personne morte, morte aux yeux des guérisseurs, morte à vos yeux. Je ne pourrais jamais être l’une des vôtres. Je suis banni aux yeux de la profession… mon âme elle-même est banni. L’histoire se répète....

La sindorei prie son sac et s’assit en face du chasseur. Après avoir ouvert sa trousse, Okamy sortie un scalpel de bronze, le tenant en l’air afin que les éclats du cristal étincelles le long de cette lame brunie pour capter l’attention de son amant.

- Voici un outil fait pour guérir, tu vois ?

Kiviarel hocha lentement la tête

- il peut aider à la vie. il peut aussi la prendre. Il me faut parfois amputer ce qui est malade et corrompu afin de préserver la vie. Il est aussi parfois nécessaire de prendre la vie pour éviter la souffrance.

Elle regarda longuement le chasseur, puis elle fit courir un doigt le long de la partie arrondie de la lame.

-Voici la paix…

Puis Okamy fit glisser son pouce sur la tranche effilée du scalpel. Une trainée de sang apparut sur son doigt.

-Et voici la guerre.
-Okamy…
-Chaque chose dans l’univers possède deux faces. La clarté et l’ombre, le bien et le mal, le jour et la nuit... C’est ainsi que l’équilibre se maintient.

Le chasseur soupira un long moment, la prêtresse se contenta de sourire.

-Il n’est pas nécessaire de connaitre le mal mon cœur, pour comprendre ce qu’est le bien. En explorant le bien, tu appréhenderas du mal. Ne cherche pas plus loin.

Kiviarel s’assombrit. Comme d’habitude avec Okamy tout prenait la forme d’énigme. Apres un long moment de silence, la prêtresse reprit la parole.

-Quand nous guérissons, il nous arrive de retourner le mal contre lui-même. Il se tuera tout seul si l’on parvient à l’y forcer. Il y a bien des moyens d’atteindre son but. Beaucoup de chemins, dont aucuns n’est plus digne qu’un autres et qui…qui mènent au même point. La foi ultime… « murmura Okamy »...Le ravissement par l’esprit. La création de l’équilibre en arpentant d’abord les ombres pour revenir à la lumière.

Kiviarel se sentait déchirer de l’intérieur, comme s’il perdait la raison. Toute sa conscience semblait avoir disparu. Que cherchait-elle à lui dire ? Quelles douloureuses épreuves allait-il encore passer ?

-Ne fais pas de moi une sainte Kiviarel…j’ai touché le mal du doigt et marché à ses cotés. J’y ai plongé mes mains, j’ai bu à la source obscure,
puis je m’en suis écarté pour retourner dans la lumière de la raison et de la sagesse. Je vais les suivre pour aider l’humanité, pour aider la vie à se préserver.

- Non, « chuchota Kiviarel horrifié »…Non, Okamy.

-Ta voie te mène a la mort. Tu t’y trouve en ce moment même. Mon amour, tu désirais tellement savoir qu’elles étaient c’est ombres ?
Toi et moi nous sommes les mêmes. Accepte-le et tu comprendras les trames de l’harmonie. Tu arpentes en ce moment les mêmes ténèbres que moi, tu dois t’en rendre compte pour pouvoir t’en sortir. Regarde dans l’ombre Kiviarel, et prend conscience que tu aimes aussi bien que moi, prendre la vie. Tu aimes la puissance. Tu l’as désires. Cette soif grandit en toi. Affronte là, mon cœur. Admet là !

Kiviarel tremblait avec horreur, il savait qu’Okamy disait vrai. Il désirait cette gloire, il désirait cette force, cette gloire mais avec elle. Il pouvait voir une brume sombre planer tout autour qui grandissait au dessus d’Okamy et de lui. Il frémit terrifié.

-Il faut prendre mon ange

Okamy se rapprocha doucement du chasseur

-Quand on guérit, il faut prendre en soi la douleur et la souffrance. Prendre en soi la maladie. Prendre en soi la folie. Prendre en soi les mauvaises intentions. Prendre en soi tout ce qui le mérite. Et même dérober la force vitale d’autrui si ça peut t’aider. L’absorber...

.. Elle frôla délicatement l’une des joue du chasseur et le regardais les yeux avides

L’absorber afin de travailler nuit et jour, sans relâche. Il faut encore prendre pour t’assurer les égards et la déférence qu’ils te sont dus. Prendre pour atteindre son but.
- Et quand est ce qu’on donne ?

Demanda doucement Kiviarel, absorber par le regarde de la prêtresse.
Okamy frôla les lèvres du chasseur et d’un doux murmure…


-Donner ? On ne donne pas. Si les hommes dans leurs bêtises souhaitent croire que tu leur accorde la santé, le bonheur, la guérison ou la prospérité … laisse les dires…

Kiviarel recula interloqué, sa peur enflait, a l’image de la brume obscure, un doigt glacé s’insinuait lentement dans son esprit. Sa vision, ce cauchemar devenait réel. Il embrassa langoureusement la prêtresse laissant échapper une larme…

-Okamy, que t’arrive t-il ?

La prêtresse se blotti contre lui et murmura simplement…

-Ils m’ont ouvert les yeux….

Caressant délicatement les cheveux de sa bien aimée, fermant les yeux comme pour se réveiller de ce rêve infernal …il ne pue dire qu’une seul chose…

-Je te suivrais, je te suivrais jusqu’au bout. Je ne t’abandonnerais pas. Pas cette fois.

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Message par Invité Mer 28 Juil - 19:21

2-La perte d'un être cher.

Okamy resta coite, une frimousse irritée plantée dans les paumes ouvertes de ses mains, les coudes sur les genoux, ruminant de sombres pensées. Son regard émeraude rivée sur l’un des poteaux de l’arène, protégeant vainement des coups de vents chargés de pluie glacée du mage qui les affrontaient.

Elle, elle voulait bien faire autre chose, elle était même prête à se mettre devant cet idiot lançant des sortilèges contre ce bout de bois –encore- pour quitter cet endroit, l’odeur âcre du sang, des gens malades, lui filaient la nausée tout autant que les dernières visions qui lui éclatait le cœur.

Bizarrement, même si ses membres tremblaient encore, comme si l’ambiance froide la tenait toujours, elle avait repris une certaine assurance, une contenance familière. Du moins en apparence. Elle ne pouvait pas laisser son partenaire tout seul.
Lothlanne lui en revanche commençait sérieusement à la saouler en la fixant avec un air totalement estomaqué. S’il continuait ainsi, elle ne répondait plus de rien, qu’il ne vienne pas se plaindre après s’être pris une métamorphose.


-« ça ne me ressemble pas d’écouter les ordres… » Songea-t-elle en fronçant les sourcils et en fixant ses pieds chaussés et trempés.
Elle remarqua alors une tâche sanguinolente qui perçait peu à peu le tissu de sa robe. Elle avait du se blesser, mais elle n’avait strictement rien senti. Pourtant, la blessure devait être douloureuse... Elle caressa du bout des doigts son ventre, amèrement, une grimace déformant ses traits. Depuis quand les blessures apparaisse comme ça ? Elle ne sentait plus du tout ses jambes, ni même un de ses bras, quelle allait être la prochaine étape ? Elle ne ressentirait plus rien du tout ? Même pas le vent fouettant son visage ?
Loth se pencha vers elle et lui fit un sourire renfrogné avant de lancer :


- Tu verras bien assez tôt ce qui t’arriveras, si on reste planté ici ! Pour l’instant profite, comme d’hab, de l’intelligence de nos adversaires…

Oui, pour l’instant elle profitait. De toute façon elle ne comprenait pas ce qui était entrain de ce passé… Elle avait encore le temps, et heureusement le choix, Faire plusieurs choses à la fois ne faisait que gâcher le plaisir. Pour le moment, elle devait comprendre pourquoi elle était tombée comme ça, d’où venez cette sensation de mort.

Brusquement alors que Loth continuait à la dévisager, pâle, Okamy mit ses mains sur ses hanches, et se ploya sous la douleur le souffle soudainement coupé, les dents serrées.


- Excuse-moi de te déranger, Mais faudrait comme même bouger là !balbutia le troll
- Je…je sais que tu vas me prendre pour un folle, mais, je….quelque chose d’horrible est entrain de ce passé! Déclare forfait par les dieux…je ne peux rien faire…

Le troll arqua un sourcil, curieux.

-E-Ecoute, je ne sais pas si... c’est Kiviarel…je….panique.

Lothlanne cette fois, écarquilla franchement des yeux, il suivit la ligne imaginaire qui partait des prunelles hagardes de Calypso (son crabe^^) et tomba directement sur Okamy, qui lui rendait bien ses insistances avec une moue furieuse.

- T’es complètement à l’ouest ma pauvre elfette ? "S’éructa le chasseur."
- Excuse-moi mais je t’assure que…. Je ne suis d’aucunes utilités là… je
-Idiote, Fallait l’dire avant ! "En crachant par terre".

Il y eut un silence angoissant où seul le murmure étouffé, apeuré d’Okamy se faisait entendre. Le troll se mit au milieu de l’arène et siffla ses adversaires.

-Vous l’avez effrayé !! On déclare forfait !!

Aussitôt dit, aussitôt fait, après un ricanement du mage et de son coéquipier les grilles de l’arène s’ouvrirent. Loth pris la prêtresse dans ses bras et la sortie de ce lieux.

-Va te reposer, tu sais je ne suis pas un tortionnaire a la base. Puis tu m’expliqueras plus tard ce qui ce passe dans ta p’tite tête.

Okamy leva un œil vers le plafond, et eut un rictus. Oui expliquer ce qu’elle ne comprend pas ou ce qu’elle ne voulait pas admettre surtout. Elle priait en silence… la vie de son mari…commençait à disparaitre, elle sentait.

La prêtresse, plongeait dans un monde noir et ténébreux, un univers informe où chaque certitude, chaque parcelle de son être devenait instable. Elle avala de travers sa salive, songeant une brève seconde, qu’au moins, si sa mère était en vie, elle aurait sue lui expliquait ce qui ce passé. Apres tout elle c’était lié a son père aussi. Brusquement l’expression de sa mère s’illumina sous un nouveau jour, comme touchée par la grâce divine.


<Mais oui la douleur ! >

Okamy ferma les yeux un instant et se concentra sur les pulsions de son cœur qui sombrait peu à peu. Elle voyait l’homme de sa vie par terre, une étrange aura entouré ce corps inerte, elle avait la sensation de la reconnaitre. Mais elle en était incapable... La douleur lui broyant de plus en plus le cœur. Une chose était sur, Kiviarel était tombé. Okamy était importé dans un tourbillon de haine, de colère et d’incompréhension. Elle n’arrivait pas à sortir de ce cauchemar …Oui, c’était tout simplement, trop injuste.

- Allez debout petite elfe ! Vas au moins dormir sur un hamac ! Tu fais peine a voir.

La prêtresse ne répondait pas, elle était enfermer dans sa torpeur. Le troll la pris de nouveau dans ses bras et la coucha. Puis parti.

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Message par Invité Mer 4 Aoû - 21:17

Comme convenu, le chevalier guida donc la prêtresse au domaine Lys'lheim. Okamy était absorbée par la beauté du lieu. Mais le chevalier de sang ne s’attardait pas et l’amena directement à la chambre où elle séjournerait pour là nuit.
Saëldar fit une brève description des lieux, mais Okamy ne l’écoutait pas trop occupée à le dévisager.

A cause de ses problèmes « familiaux » Okamy avait tendance à considérer les chevaliers comme des mauviettes cachés sous une tonne de plaque lisant des librams qui ne veulent rien dire. C’est ainsi qu’elle se représentait sa sœur, son père enfin tout ce qui portait ce titre.*Chevalier de sang*.

Elle était douée pour jauger ses ennemis. En regardant le regard de Saëldar, en pensant à son refus d’une nuit. Elle se demandait si elle n’avait pas trouvé un adversaire de taille. Elle ne le comprenait pas, elle avait conscience du danger qu’il représentait dans ses plans. Elle le trouvait même attirant…Ses traits séduisants et son corps musclé bien charpenté, lui firent soudaine prendre conscience qu’elle aurait plus a y gagné en le manipulant, plutôt qu’en essayant de l’intimider.*Se sera plus divertissant*se disait-elle en laissant son regard s’attarder sur la poitrine du sindorei, dont les pliures de la chemise laissaient entrevoir la peau blanche.

-Okamy ?

Secouant sa tête pour sortir de sa rêverie, Okamy avança d’un pas. L’éclat de son collier brillait maintenant dans son regard. Sa mine épuisée laissa place a un sourire en coin charmeur, qui avait conquis tant d’homme avant lui.

- Pardonnez-moi, Je n’ai plus l’habitude de…ça… à croire que ce luxe me monte au cerveau.

Elle était maintenant très proche du chevalier. D’un geste, Saël congédia les gardiens, Puis regarda la prêtresse avec un léger sourire. En voyant ce sourire Okamy tendit sa main.

- Suis-je pardonnée ?

Le sourire de Saël s’accentua lègèrement. Il porta la main de la prêtresse à ses lèvres et y déposa un baiser. Okamy tressaillit , ses yeux émeraude s’écarquillèrent. Elle sentait le sang lui monter au visage. Mais elle lut dans ses yeux que cela était un jeu.

- Bien sur, Okamy, même si ce domaine est bien pâle à coté d'autres maisons ou de bien d'autres choses.

Son respect s’accrut sa méfiance aussi… Okamy retira sa main et la mis dans son dos, dans un geste féminin qui jura avec sa robe et son maintient de petite prêtresse noble. C’était un geste destiné a l’attirer, et à le troubler, et elle vit a son expression qu’elle avait réussi.

-Vous invitez souvent les jeunes femmes dans vos appartements ?
-Hum… Ce ne sont pas mes appartements, ici nous acceuillons les invités.. rien de plus.
-Je vois…

Les yeux du chevalier étaient rieurs. Okamy retint sa respiration, captivée par le moindre de ses mots, elle pensait à la chaleur de ses lèvres sur la peau de sa main, et s’approcha encore d’un pas penchant la tête en arrière .

D’un air désinvolte Saël fit un bref mouvement sur le coté en se détournant légèrement d’Okamy. S’attendant que l’homme la prenne dans ses bras Oka perdit l’équilibre et trébucha. Elle trébucha maladroitement. Retrouvant l’équilibre d’un mouvement félin, elle fit volteface d’embarra et de colère.
Mais elle fut déroutée voyant qu’il avait l’air totalement inconscient de ce qu’il avait fait.


- Bonne nuit sir...dit elle froidement.

Saëldar suivait du regard la prêtresse, commencant à deviner où la charmante prêtresse voulait en venir. Okamy eu soudain très froid, elle se rapprocha du feu de la cheminée. Il la rejoignit pour s'enquerir si tout allait bien. Tout en parlant la prêtresse sentait la chaleur du corps de l’elfe prés du sien et tenta une nouvelle approche.

- Cette chambre est glaciale...

Saëldar haussa les épaules et, se rapprochant d’un pas, il prit la fine main de la prêtresse. Ses doigts caressèrent sa peau douce. La sensation était délicieuse.

- Pourtant vous n'avez pas l'air d'avoir si froid... Mais si vous le souhaitez, je peux quérir un serviteur afin qu'il apporte un peu plus de bois.

Saëldar allait s'écarter mais Okamy le retint et se pressant légèrement contre lui en tenant sa main, elle murmura.

- Non, s'il vous plait, ne me laissez pas seule. Je ne veux pas revivre la même nuit que la dernière fois. Je vous en prie

Okamy chercha le regard du chevalier, ses yeux vibraient d’une passion qui masquait presque son esprit calculateur et elle reprit dans un souffle.

- Vous et moi, juste une nuit sans lendemain, cela n'engage a rien. Je veux juste oublier un peu, m'oublier un peu dans les bras de quelqu'un.. dans vos bras. Juste cette nuit.

Saëldar était sans voix. Certes il avait deviné l'intention intiale d'Okamy, mais la situation dans laquelle il était, la requète de la prêtresse, son parfum et son expression l'avait totalement pris au dépourvu. La prêtresse passa ses mains dans la chevelure soyeuse du sindorei, attirant ses lèvres prés de sa gorge. Saël marqua un temps d’arrêt, puis s’écarta. Mais lorsque ses yeux croisèrent ceux de la Sin'dorei, il fut prit d'une vague de désir et, se laissant entrainer, posa un léger baiser dans le cou de la prêtresse, il lui murmura à l'oreille dans une souffle : "Une nuit, une simple nuit..".
Okamy souriait, était ce par sa victoire ou bien par la perspective de sa nuit ?



Le soleil se levait, Okamy n’était plus là. Saël était allongé sur le lit a moitié endormi et a moitié nu.il pouvait encore ressentir sur l’oreiller le parfum de camomille des cheveux d’Okamy. Il s'étira voluptueusement, un sourire aux lèvres .Elle le trahiras, cela ne faisait aucuns doute. Il devrait prévoir les répercutions, mais cela ajoutait un piment à cette relation, comme dans de lointains souvenirs qu'il chérissait.

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