[Fiche +BG] Elohise de Saint-Augure.

Fiche descriptive de personnage :

Etat civil :
Prénom : Elohise
Nom : De Saint-Augure
Race : Humaine
Age : 22 ans
Spécialité : Prêtresse de la Lumlère (Sacré)

Caractéristiques physiques :
Taille : 1m70
Corpulence : Normale
Couleur de peau : Blanche
[b]Couleur de cheveux : Châtain clair aux reflets roux
Couleur des yeux :[/b] Bleu clair, le contour de l'iris étant légèrement plus foncé.
Vision ( port de lunette ) : Bonne
Gaucher ou droitier : Droitière

Aspect extérieur :
Vêtement ( style, couleur, qualité ) : Vêtement d'excellente qualité, taillés dans des tissus raffinés.
Accessoires ( bijoux, etc. ) : Divers. En or et pierres précieuses, assortis à sa tenue.
Coiffure : Les cheveux remontés en un chignon.
Maquillage : Très rarement maquillée.

Famille :
Noms et âges des parents :Père : Sédis de Saint-augure, 45 ans (non joué pour l'instant), Mère : Camélicia de Saint-Augure, décédée.
Situation des parents ( en couple, divorcé, décédé, etc.) : Père veuf.
Profession des parents ( à la naissance du personnage, et aujourd’hui ) : Comte, puis chercheur trouble.
Quelles sont ses relations avec ses parents : Tendues, maios Elohise a un profond respect pour son père.

Vie quotidienne :
Type de logement ( maison, planque, manoir, etc. ) : Pensionnaire de la Cathédrale de Hurlevent.
Expressions ou mots favoris : "Je me porte comme un charme"
Connaissances ( langues, runes, décryptage, etc. ) : Parle le commun.
Quel comportement en public ? (timide, confiant, fanfaron …) : Bien élevée, polie et agréable le plus souvent. Emploie un vocabulaire plutôt soutenu.

Personnalité :
Qualités : Généreuse, gentille, sincère
Défauts : Naïve, inexpérimentée.
Incidences de ses qualités et défauts dans la vie quotidienne et ses relations ( dans le passé, le présent et à venir) : Pourrait se faire rouler.
Son désir profond : Etre reconnue par son père : elle aimerait qu'il la voit et qu'il lui montre de l'affection.
Succès : Une semi-liberté acquise en vivant à la Cathédrale.
Echecs : Ne pas avoir su se faire aimer de son père... Enfin, c'ets ce qu'elle croit.
Espoirs : Se réconcilier avec son père, La paix en Azéroth, rencontrer le prince charmant. Ceux d'une petite fille élevée loin de tout danger, quoi!
Peurs : Etre mariée de force...

Autre détail : Etant de naissance noble, elle peut avoir accès à certains lieux de la capitale humaine assez aisément. Ce n'est pas pour faire "godmode" mais cela pourrait éventuellemnt servir lors d'events (Justification, recherche de documents, recherches dans le registres, etc...)

--------------------------------------------------------------------------------

hRP: /on

(Je vais mettre son histoire,sous formes de chapitres. Dans beaucoup de posts, il y aura des liens vers une musique ou un chanson : vous êtes invité à cliquer sur ce lien au moment où il apparait dans votre lecture. C'est mon style : je trouve que ça apporte quelque chose au texte. Chacun est libre de cliquer dessus....Ou pas!


En tout cas, bonne lecture!!
En espérant ne pas vous ennuyer !! )

Cette histoire débute il y a 23 ans, dans la Cathédrale de Hurlevent.

(https://www.youtube.com/watch?v=1dxJrBKkLxU&feature=fvst : Clic droit-> ouvrir dans un nouvel onglet)

. En cette belle journée de printemps, se tient un événement important pour la Haute-Société de la Cité : Sédis, comte de Saint-Augure épouse Camélicia de Lanteroi. Tout pourrait laisser croire à un mariage arrangé. 2 familles nobles unissant leurs enfants dans le but de créer une alliance entre 2 clans, cela ne serait pas la première fois. Mais à en voir les visages souriant et rayonnants des 2 époux, on devine très vite que ce n’est pas le cas. Ces deux-là s’aiment, à n’en pas douter.

. Camélicia est magnifique dans sa robe immaculée. Une petite larme coule le long de sa joue, dans un immense sourire au moment de dire « oui » à Sédis. Ce dernier semble sérieux et solennel dans sa réponse, mais son regard est inondé de bonheur. La sortie de l’Eglise se fait dans la joie. Effectivement, ce mariage est bien différent des unions austères habituels entre familles aristocrates.

. Les festivités sont aussi un moment heureux pour les jeunes époux : victuailles, musique… Un délice. Les invités les voient rire aux éclats et s’amuser comme 2 enfants, laissant libre cours à leurs sentiments. Ils osent même un baiser amoureux en public ! Les vins les plus raffinés coulent dans les verres en cristal des invités.

. Un peu plus tard, les mariés s’éclipsent pour se retrouver, pour la première fois, dans la même chambre. Un moment empli de magie pour les jeunes tourtereaux qui se découvrent entièrement cette nuit-là. Ils partagent plaisir et amour au cours de leur nuit de Noces.
En contemplant cette union, une seule pensée vient à l’esprit des convives : Leur histoire est digne de celle des plus beaux contes de fées. « Ils vivront heureux et auront beaucoup d’enfants »

Mais les convives ne connaissent rien des desseins du Destin…

Un heureux événement.

(https://www.youtube.com/watch?v=vHAvjaHtlMA : Clic droit-> ouvrir dans un nouvel onglet)

. Plusieurs mois se sont écoulés depuis leur consentement mutuel à Hurlevent. Une période idyllique pour ce 2 amoureux. Pourtant, depuis deux semaines, Sédis semble inquiet. Camélicia semble avoir changé : son humeur est inconstante, les larmes lui viennent facilement. Il se demande s’il la rend heureuse.

. Lors d’un séjour dans leur maison de repos an Hautebrande, il décide d’en avoir le cœur net. Alors qu’il prenne tout deux le thé, sur la terrasse, Dédis s’approche de son épouse, lui prenant délicatement la main et lui demande :
« Camélicia, ma tendre, n’êtes-vous point heureuse avec moi ? Vous semblez si souvent contrariée. De trop nombreuses larmes coulent de vos yeux azur.
- Sédis, ne pensez pas cela. Je suis très heureuse avec vous. Seulement, durant ces prochains mois, je crains de ne plus être moi-même.
- Que voulez-vous dire, ma Douce ?
- J’attendais le bon moment pour vous l’annoncer. Mais je crois qu’il n’y en aura pas de meilleur que celui-là", dit-elle en souriant, les yeux emplis d’émotion.
Le regardant droit dans les yeux, elle ajoute : « Sédis, je porte votre enfant. »
Le cœur de Sédis se remplit de joie à cet instant. Aussitôt, il dépose un baiser passionné sur les lèvres de son épouse.

. Et durant les mois qui suivent, Sédis est encore plus à l’écoute de Camélicia, prenant soin d’elle avec tout l’amour qu’un mari peut donner à sa femme.

. Un soir, au coin du feu, alors que la grossesse approchait de son terme, Camélicia regarde Sédis et lui dit :
« J’aimerais tant vous donner un fils. Mais une partie de moi souhaite que ce soit une petite fille.
- Fils ou fille, peu importe. Du moment que cet enfant soit en bonne santé. Je vous promets qu’il ne sera que le premier d’une longue lignée. »
Elle sourit et rajoute : « Dans ce cas, si c’est une petite fille, j’aimerais l’appeler Elohise.
- Elohise…De Saint-Augure. C’est charmant. Je trouve cela magnifique pour une petite fille. Et si c’est un garçon ?
- N’avons-nous pas déjà convenu qu’il porterait alors le prénom de votre père ?
- Oui, mais est-ce votre choix ?
- Antonin de Saint-Augure me convient, Sédis. »

. Elle lui sourit, il répond par un tendre baiser. Elle ouvre ensuite le livre qu’elle tient sur ses genoux et en lit un passage à Sédis, toujours aussi charmé par sa dame.

Un début contre une fin.

(https://www.youtube.com/watch?v=oKFqVmDP18U : clic droit-> ouvrir dans un nouvel onglet)

. En ce bel après-midi de printemps, Sédis et Camélicia discutent ensemble de l’avenir de leur enfant. Ils savent que sa venue est proche. Plus proche qu’ils ne le pensaient… Alors qu’elle va répondre à Sédis par un sourire, la dame est prise d’une violente douleur à l’abdomen, bien arrondi en cette fin de grossesse. Sédis vient aussitôt auprès d’elle, inquiet. Elle le regarde et lui dit d’un ton rassurant :
« Ne craignez rien, Sédis, notre enfant veut enfin connaître ses parents. »
A ses mots, Sédis lui offrit le sourire le plus béat et le plus benêt qu’il soit possible de voir en Azéroth !
. Il appelle des domestiques, lui tend le bras et la soutient afin de la conduire jusque dans sa chambre. Il ordonne la venue d’un médecin et reste auprès d’elle. Il lui offre une main que Camélicia serre très fort à chaque contraction. Les femmes de la maison s’affairent, Marguerite de Saint-Augure, Mère de Sédis, attend dans le couloir, l’air calme.
Le médecin arrive enfin, on le conduit jusqu’à Camélicia. Il demande à Sédis de sortir de la chambre. Malgré quelques protestations, il finit par s’en aller rejoindre sa mère dans le couloir.
. L’attente commence… Les cris de sa femme lui sont insupportables. Il tourne en rond dans ce couloir, pestant contre le médecin, demandant à sa mère pourquoi cela prend autant de temps…
« Sédis, calmez-vous ! Allons ! Les femmes mettent des enfants au monde depuis bien longtemps. Tout ira bien. »
« Tout ira bien ». Ces mots, il se les répète constamment. Mais ils n’empêchent pas son cœur de battre la chamade. Chaque battement semble toujours plus fort et intense que le précédent. Et ces cris ! Elle a mal. Est-ce normal de souffrir quand on met un enfant au monde ?
. Et parmi les cris de sa femme, un se distingue : un premier cri d’enfant, le cri du premier souffle de vie. Sédis s’arrête pour écouter. Son visage change littéralement d’expression : ses muscles crispés se détendent, les yeux s’illuminent, brillants de larmes, ses lèvres s’étendent en un sourire rayonnant. L’enfant est enfin là.
Mais personne ne vient le chercher. Hormis les pleurs d’enfant, la chambre semble silencieuse. Sédis, dans son émerveillement ne se rend compte de rien.
La porte s’ouvre enfin. Une femme de chambre sort avec un nourrisson dans les bras. Sédis court vers elle, admirant la petite merveille qu’elle tient dans les bras, sans oser y toucher, tant l’enfant est petut et parait fragile. Il ne remarque pas la tristesse dans le regard de la femme.
. « Il faut que j’aille féliciter Camélicia ! » A ces mots, il se dirige vers la porte. Celle-ci s’ouvre, le médecin sort de la chambre, l’air grave.
« Docteur ! Puis-je voir ma femme ? » Demande-t-il, l’air toujours aussi enjoué.
-Sire de Saint-Augure, asseyez-vous, je vous prie.
- Je n’ai nullement envie de m’assoir. Je veux voir Camélicia. Si cela concerne vos honoraires, n’ayez crainte, vous les aurez.
- Sire, cela ne concerne pas mes honoraires. Tout ne s’est pas passé comme prévu.
Sédis perd son air euphorique.
« - Comment cela tout ne s’est pas passé comme prévu ? Camélicia va bien ?
- Arrivée à la fin de l’accouchement, quand la petite est sortie, votre femme a fait une hémorragie. Je n’ai rien pu faire.
- Comment va-t-elle ?, demande-t-il, complètement sonné, refusant de croire l’iirévocable.
- Sire, votre épouse nous a quittés. »
. Aucun mot, aucune expression ne pourra jamais décrire la douleur que ressent Sédis à ce moment-là. Marguerite regarde le médecin, puis son fils, avec toute la compassion qu’une mère éprouve pour son enfant. Elle se dirige vers lui, le prend dans ses bras. Mais il a trop mal.
. « Je veux la voir ». Il s’éloigne de sa mère et entre en trombe dans la chambre de Camélicia. Il s’assoit près du lit, la regarde, pâle, belle… Telle une princesse endormie. Il lui passe la main sur son visage, lui murmurant des mots d’amour, les yeux remplis de larmes. Il reste ainsi un long moment - Impossible de le faire partir – à faire ses adieux à l’Amour de sa vie.


(Hrp : Merci à Vinsfeld d'avoir accepté que je mette son morceau "Nébuleuse de la Lyre" en fond pour ce texte. Si vous avez aimé ce titre, n'hésitez pas à écouter les autres ! )

Pauvre Elohise

Sinon c'est très sympa. Une bonne idée les chansons, sauf qu'on ne les entends pas longtemps car tes chapitres sont courts!