[BackGround] Shizuno Namida

Nom entier : Shizuno Namida.
Âge : 2113 ans.
Race : Draeneï.
Sexe : Femme.
Lieu de naissance du personnage : Temple de Karabor.
Lieu de vie du personnage : Exodar, nature et auberges.
Taille : 2m07.
Poids : 88 kg.
Couleur des cheveux : Bleu.
Classe : Chasseresse.
Affiliation : Tendance Loyal - Neutre.
Divinité : Lumière & Naruu. Cependant, elle n'est pas croyante.

Il y a vingt-cinq mille ans, le monde d'Argus connut l'ascension des Eredars. Une race très intelligente, pouvant manier diverses formes de magies. Grâce à leurs compétences, les Erédars développèrent une société complexe et merveilleuse. On peut distinguer trois dirigeants : Archimonde, Kil'Jaeden, Velen.

Malheureusement, Sargeras s'intéressa à ce monde plein de vigueur, de pouvoir ... Il proposa un marché à ses trois dirigeants : en échange de leur loyauté et de leur allégeance, Sargeras leur donnerai d'immense pouvoir et la vie éternelle.
Archimonde et Kil'Jaeden acceptèrent la proposition du Titan Noir, mais Velen, grâce à l'intervention d'un Naruu, refusa l'offre de Sargeras. La vision de Velen était-elle qu'il voyait tout le peuple des Erédars devenir des démons.

Sous cette vision d'horreur, Velen et un petit groupe d'Erédars échappèrent de justesse à la Légion Ardente et à fuir Argus, leur monde natal. Kil'Jaeden, furieux contre son frère qu'il considérait comme un traitre, jura de pourchasser les exilés jusqu'au fin fond de l'univers et du cosmos.

Après un long voyage et de nombreuses planètes visitées, les exilés trouvèrent une planète habitée par les Orcs. Ils nommèrent cette planète Draenor, Refuge des Exilés. Récemment appelés les Draeneï, ils s'installèrent un peu partout sur la planète. Les échanges avec les Orcs étaient peu fréquents, bien souvent pour du commerce mais ça s'arrête là. Ils vivaient en paix.

Cependant, Kil'Jaeden n'avait pas oublié. Il avait retrouvé les Draeneï. Intrigué par les puissants Orcs, Kil'Jaeden se joua d'eux et s'apprêtait à les utiliser à ses fins ... C'est maintenant que commence le récit.

Imaginez ... La Vallée d'Ombrelune il y a plus de deux mille ans. Créez dans votre esprit un paysage montagneux, quelques arbres sur les pentes raides et un grand pic en plein milieu de la région. De nombreuses cascades dégringolant les montagnes, des oiseaux semblables à des aigles voltiger entre les masses rocheuses, et un grand temple perdu entre ces quelques montagnes.
Le Temple de Karabor, un immense bâtiment érigé par une race extraterrestre à la planète Draenor. Ce peuple se nomme Draeneï, "Les Exilés" dans la langue ancienne des Erédars.

La plus grande partie du peuple des Draeneï vivait dans des sanctuaires comme celui-ci, ou comme Shattrath. Ces temples regroupaient bon nombre d'adorateurs de la Lumière et des Naruus. Une race faite de totale Lumière ayant bénie les Draeneï il y a bien longtemps pour leur allégeance à la philosophie altruiste de la Lumière. Cette mystérieuse bénédiction rendit les Draeneï insensible à la vieillesse, on peut dire qu'ils sont immortels au temps qui passe.

Quelques siècles avant que le frère de Velen, Kil'Jaeden, ne corrompt totalement ses proies les Orcs, une jeune enfant allait voir le jour au Temple de Karabor. Fille d'une grande prêtresse de la Lumière et d'un vaillant paladin à la foi inébranlable, elle pouvait s'attendre à une naissance heureuse. Les bras de son père l'attendaient de pied ferme et lorsque sa mère peinait pour la mettre au monde, ses amies étaient là pour la soutenir du plus profond de leur cœur. C'est dans ce genre de situation que l'on reconnait ses véritables amis, ceux sur qui l'on peut compter à n'importe quel moment de sa vie.

Le soutien de son compagnon et de ses amies était au rendez-vous. Sans égal, le soutien permit à la mère de continuer, avec toutes ses forces réunies elle mit au monde la nouvelle venue.
Néanmoins, ayant usé de toute son énergie vitale pour accoucher, plus rien ne lui restait et elle décéda heureuse. Oui, heureuse car elle put voir sa fille avant de retourner à la Lumière, heureuse car elle savait que son père prendrait soin d'elle, heureuse car sa chair et son sang vivait.

Shizuno, c'est le nom que lui donna son père après la mort de sa femme. Il pleura longtemps devant sa tombe mais elle lui avait confié une mission : « Élève notre enfant, prend soin d'elle à chaque moment jusqu'à ce qu'elle puisse enfant voler de ses propres ailes ! ». Il sécha donc ses larmes et éleva Shizuno du mieux qu'il put.

Au commencement, les Erédars n'avaient aucune affinité avec la Lumière. C'était seulement après que Velen et le petit groupe d'Erédars furent sauvés par les Naruus qu'ils développèrent une harmonie avec elle. La Lumière avait confiance en eux et en leur foi.

Les Draeneï apprirent la philosophie de la Lumière. Elle peut se résumer à trois enseignements, appelés les Trois Vertus. Ces vertus – respect, ténacité et compassion - sont chacune définie par un principe fondamental et une leçon. Ces mêmes vertus permettent aux paladins et aux prêtres d'exister, sans ces vertus, ils ne pourraient en théorie pas manier la Lumière.

C'était donc les Draeneï à avoir été les premiers paladins et les premiers prêtres du cosmos tout entier. Astal, le père de Shizuno faisait parti des paladins de cette grande race. Il voulut enseigner ces vertus à sa fille mais il n'en eu pas le besoin.

Le Temple de Karabor réunissait un grand nombre de servants de la Lumière, un grande de salles et de chambres où prier, un grand nombre de jardins où méditer. C'était ici et là que Shizuno allait passer la plupart de son temps libre. Elle réunissait les trois vertus sans avoir eu aucun enseignement, incroyable se répétait souvent son père.

« Le monde est bien plus large qu’une âme solitaire ; et bien que le monde puisse changer une âme en une journée, il faut beaucoup plus de temps pour changer le monde. »
Voici la phrase que dit un jour la fille à son père et aux autres camarades du Temple. Tous étaient choqués qu'une aussi jeune enfant d'à peine deux-cents ans puisse faire preuve d'une si grande sagesse.

Shizuno avait toutes les capacités pour manier la "Lumière magique" tel un paladin ou une prêtresse mais elle refusait catégoriquement de l'utiliser. Non pas par peur ou par désarroi, mais par crainte de blesser La Lumière ou les Naruus dans ses manipulations. Elle ne voulait pas.

Son père respecta son choix mais il lui demanda quelque chose en échange : « Ma fille, je comprends ton point de vue et je le respecte. Cependant, tu vas me promettre une chose : Tu vas apprendre à manipuler les armes ! ». Elle ne refusa pas, le monde dans lequel vivaient les Draeneï n'avait rien de paisible.

L'heure était venue, la jeune femme Draeneï allait enfin pouvoir commencer son entrainement. Au fond d'elle même, elle avait toujours voulu ça. Elle sentait en elle une grande force. Une force autant physique que morale. Elle développa une agilité impressionnante. C'était ce qui lui permit d'avancer aussi vite dans son entrainement aux arcs et aux arbalètes.

Lors de ses premiers entrainements Shizuno avait beaucoup de mal à manier des armes aussi lourdes et aussi grandes par rapport à sa stature. Elle eut alors besoin de se muscler, pour se faire, son père lui enseigna de nombreuses choses.

Soulever des poids, la course à pied, mais aussi savoir faire le vide dans son esprit. Il était important qu'avant, toute bataille ou duel, de chasser toutes les pensées malsaines pour être vraiment performant. Après quelques mois passé à développer son esprit et sa souplesse, Astal trouva une partenaire pour sa fille.

Keena, c'était son nom. Elle avait la même tranche d'âge que Fujiko à cette époque, le courant passait bien entre ces deux jeunes femmes Draeneï et c'était bien la première fois qu'une telle chose arrivait à ces deux là. Shizuno étant d'origine solitaire, ce fut un premier pas vers leur amitié.

Les années passèrent et le lien entre Keena et Shizuno grandit, elles étaient devenues bien plus que de simples amies. Kimio l'eut remarqué, ainsi que tous les efforts de Shizuno pour arriver à contenter son père. Il était donc l'heure : « Je te transmets cette arme ma Fille, elle en a vu de toutes les couleurs mais c'est la hache de notre famille. Je souhaite que tu la gardes avec toi ! ». La surprise s'empara de la jeune Draeneï.

« Incroyable ! », elle n'arrêtait pas de se répéter toujours ce même mot, l'émerveillement lui était indescriptible. Elle mit du temps à manier cette arme, elle avait quelque chose de spéciale qu'elle ne comprenait pas encore. D'où venait-elle ? Son père lui expliqua qu'elle était transmise de descendant en descendant, les Draeneï ne mourraient pas de vieillesse, alors à chaque premier enfant l'arme était transmise. Cependant, ils n'étaient pas invincibles, ils pouvaient très bien mourir par coups et blessures.

C'était donc l'essence de chacun de ses propriétaires qui faisait de cette arme une relique de la famille à Shizuno.

Cependant, Shizuno et Keena étaient considérées comme "faibles", oui, elles n'avaient combattu qu'entre elles. Jamais un adversaire dans un duel à mort, dans une bataille sanglante ou encore à l'horreur de la guerre. Elles n'avaient tout simplement aucune expérience digne d’Astal ou des "vieux de la vieille".

C'était inquiétant, tellement inquiétant que je sentis de l'anxiété monter en moi... De nombreux rapports de nos éclaireurs indiquaient que les tribus d'Orcs se réunissaient plus à l'ouest de la région, près de la frontière avec la forêt de Terrokar. Les rapports politiques et commerciaux avaient bizarrement chutés entre nos deux peuples ces dernières années, nous savions bien évidemment pourquoi, mais nous n'y pouvions rien y changer au final. La Légion Ardente avait déjà corrompu bien trop d'Orcs. Une de mes sœurs d'arme s'approcha de moi, Keena.
— J'ai bien l'impression qu'il faille s'attendre au pire Fujiko, m'avoua t-elle, nous n'avons plus de nouvelle de Vulkan et Ryner.
— Depuis combien de temps devaient-ils être rentrés ?
— Cela devrait faire quelques heures déjà, soupira t-elle, je pense que nous pouvons les considérer comme disparus ou ... morts.
Ma seule réponse fut un bref soupir déconcertent. Perchée sur mon rocher en dehors du temple, j'essayais de faire le vide dans mon esprit, comme avant tout combat. Keena vint s'asseoir à ma droite après avoir grimpé sur le gros caillasse, elle posa gracieusement sa tête sur mon épaule. Je ne pus m'empêcher de faire un petit sourire. Nous étions sœur d'arme et de bataille, mais nous nous considérions comme bien plus que cela.
Un sentiment de fraternité nous parcourait. Sœur de sang ou pas, ça revenait au même, nous nous connaissions que depuis à peine deux siècles mais ça ne changeait rien. Nous avions grandi ensemble, nous nous étions entrainées et battues toutes les deux contre bon nombre d'adversaires, nous avions tout le temps veillé l'une sur l'autre.
— Tu crois que c'est la fin ? Me demanda t-elle d'une voix très faible.
— Ce pessimisme n'est pas ton genre Keena, que t'arrive t-il ?
— Juste un mauvais pressentiment Fuji. (Elle haussa les épaules).
— Tu ne dois pas ! La nuit commence à tomber, nous devrions rentrer au temple, lui proposai-je.
Elle leva la tête de mon épaule et me fit face. Un grand sourire prit forme sur ses lèvres pulpeuses avant de légèrement incliner la tête en avant et d'acquiescer.

Un peu moins d'une heure s'était écoulée, j'étais sur le balcon de l'appartement que je partageais avec Keena. Le ciel qui était dégagé tout à l'heure était maintenant recouvert de sombres nuages. Je pouvais sentir que l'atmosphère était devenue plus lourd et bien plus humide, les nombreux nuages noirs qui arpentaient le ciel s'apprêtaient à déverser des torrents de pluie et de foudres.
Mes suppositions ne mirent que peu de temps à être validées. Des cordes d'eau s'abattaient sur toute la région, le vent soufflait des rafales hurlantes impressionnantes, on pouvait observer des éclairs de toute part, je n'avais jamais vu pareille tempête depuis que j'étais née ici. L'orage sévissait avec une telle violence ! Je m'attendais à ce que les Orcs passent à l'attaque dans la soirée mais ce ne fut pas le cas.
Je m'installai donc dans l'appartement avant d'être complètement trempée. Je vis Keena près du feu de la cheminée et partis me joindre à elle. Ses songes semblaient avoir pris le contrôle d'elle et de son esprit, elle fixait les flammes tel un corps sans vie, sans expression. Elle se tourna vers moi d'un geste brusque et me surpris dans un hoquet d'étonnement.
— Demain, dès l'aube ...
— Pardon ?
— Oui, les nuages seront rouges sang, me confia-telle. Il faut avertir les autres.
— Tu es nerveuse et tu t'imagines surement des cauchemars éveillés.
— Peut-être ... Enfin oui, tu as raison. Je vais essayer d'aller dormir un peu.
Elle se leva lentement et me fit un bref sourire forcé. Je lui souhaitais de passer une bonne nuit avant qu'elle ne disparaisse dans sa chambre. Pour ma part, je ne pouvais pas dormir avec un tel tonnerre dehors. Quand il se calma, je m'étais endormie sur le canapé sans m'en rendre vraiment compte.

Les premières lueurs du jour me tirèrent de mon court et faible sommeil. Je fis quelques pas vers le balcon après m'être levée de mon canapé. Arrivée sur le fameux perchoir, mes yeux s'écarquillèrent : des centaines et des centaines d'Orcs s'étaient réunis devant le temple sous les nuages rouges sang que me prédit Keena la veille.
Mon premier reflexe eut été de saisir ma hache, mon arc et l'épée de Keena dans le râtelier de l'appartement. Ensuite, je tirai Keena de son sommeil. Je lui tendis son épée et rapidement, je lui expliquai ce qu'il se passait. Armée jusqu'aux dents nous rejoignîmes les ranges de l'armée au rez-de-chaussée du temple, sur la terrasse. Là, une voix familière m'interpela.
— Shizuno, Keena !
— Père ?!
— Rendez vous utiles, allez donc mettre les femmes et les enfants à l'abri !
— Mais père ... Je veux me battre !
— Les femmes n'ont pas leur place à la guerre. Fais ce que je te dis ... s'il-te-plait.
Ce matin là, je lui fis le dernier sourire de toute ma vie, plus jamais je ne le revus. Je pris la main de Keena et l'emmenai à l'intérieur du bâtiment.

Keena et Shizuno sauvèrent de nombreuses personnes mais plus encore périrent. En fin d'après-midi, plus aucun Draeneï vivant occupait la surface du temple, les Orcs en prirent le contrôle et le renommèrent quelques temps plus tard : Le Temple noir.

La perte du temple fut vraiment un coup dur pour notre espèce. En effet, la plupart d'entre nous furent tués durant la défense pitoyable du Temple de Karabor contre l'assaut sanglant des Orcs. Je perdis beaucoup durant le massacre, surtout mon père mais je devais continuer à me battre pour survivre. De plus, je n'étais pas seule.
Néanmoins, Keena et moi avions été séparées du reste du groupe dans lequel nous nous trouvions. Un éboulement dans les égouts du temple nous eûmes obligé à chercher une autre voie possible pour sortir saines et sauves du temple.
— Ce chemin n'a pas été emprunté depuis longtemps, me chuchota Keena.
— Je sais mais nous n'avons guère le choix ...
Il faisait un noir absolu que même nos yeux avaient beaucoup de mal à percer. L'odeur de l'eau croupie qui s'écoulait dans les canaux n'était vraiment pas agréable. Nous nous échangions quelques regards de temps en temps, d'inquiétudes et d'angoisses. La fin de la bataille qui se déroulait au dessus de nous n'était pas rassurant et l'obscurité du tunnel ne nous réjouissait pas non plus.
Le bruit de nos sabots se frottant avec l'eau résonnait dans le couloir ténébreux, je fis un signe à Keena de s'arrêter en levant mon poing. Quelque chose n'allait pas, les bruits de pas continuaient alors que nous étions toutes les deux arrêtées. Keena s'approcha doucement de moi, épée à la main.
— Quelqu'un ou quelque chose approche Fujiko, que fait-on ?
— On attend.
Je savais pertinemment que Keena aurait préféré foncer dans le tas, mais nous n'avions pas vraiment le choix en fait. Je n'allais pas charger tête baissé sur quelque chose qui nous était jusque là inconnue. La lumière de la probable torche s'approchait de nous, il n'était plus qu'à une dizaine de mètres.

Deux grosses perles blanches se dégageaient dans le noir, je devinai alors qu'il s'agissait de l'un des nôtres. Je fis un signe de la tête un Keena.
— Qui est là ? demanda t-elle à l'inconnu.
— Vulkan ... Qui êtes-vous ?
À cause de la résonance et de l'obscurité du tunnel, ils n'avaient surement pas dû se reconnaître du premier coup d'œil ou au son de leur voix. Ce ne fut que lorsque nous fûmes plus proches de Vulkan qu'il nous enlaça amicalement et lâcha son étreinte.
— Qu’il est bon de vous voir toutes les deux ! s'écria t-il.
— Nous te croyons mort, lui soupira Keena.
— Je ne sais pas ce que tu es venu faire ici mais tu ne pourras pas rejoindre le temple via les égouts, les accès sont bouchés.
— Je m'en doutais un peu Shizuno, mais je voulais essayer. Venez avec moi, la sortie nord des égouts est juste à une cinquantaine de mètres. Ryner nous y attend.
Vulkan mena le petit groupe que nous formions. Nous lui emboitâmes le pas et la lumière au fond du tunnel me fit le plus grand bien au moral.
Je ne m'étais pas rendue compte à quel point le temps s'était écoulé. Lors de notre sortie des égouts, le soleil avait déjà parcouru pratiquement tout le ciel et la nuit approchait à grands pas. Ryner nous fit signe de le rejoindre, il était caché derrière les quelques arbres à la périphérie des égouts. J'étais aussi extrêmement contente de le voir, un bon ami que je n'étais pas prête d'oublier.

Il nous informa de ce qu'il s'était passé durant la journée. Il y avait peu de survivants, à peine une trentaine sur toutes les personnes qui vivaient au temple. Akama menait son propre groupe de survivants mais il était bien trop tard pour se joindre à eux.
— Il y a une autre option sinon, proposa Vulkan.
— Nous t'écoutons, lui dis-je avec fermeté.
— Il y a une autre "expédition de survie" mais qui ne vient pas de Karabor, celui du Prophète Velen.
— Comment les rejoindre ? demanda Keena.
— Il faudrait gagner les régions du Nord avant quelques semaines. Là se trouvent les vaisseaux des Naruus.
— Une chance sur combien ?
— Pas de loin d’un sur trois on va dire, nous confia Ryner.
— Je ne pense pas que nous ayons vraiment le choix mais comment nous rendre rapidement dans les terres du Nord afin de rattraper Velen ?
— Simple. Leur groupe se déplace surement à pied vu le nombre qu'ils doivent être ... J'ai réussi à nous trouver deux Elekks, ils étaient pour Vulkan et moi mais nous pouvons monter à deux sur un seul Elekk.
— Nous savons ce qu'il nous reste à faire dans ce cas, à vos monture ! cria Keena.
L'enthousiasme de ma sœur me réchauffa le cœur, en effet ... mais maintenant que je savais mon père bel et bien décédé je n'arrêtais pas de broyer du noir. Keena monta avec Vulkan, tandis que Ryner m'aida à monter sur sa monture. Le voyage allait être long, très long.

(En cours)

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