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Message par Invité Jeu 2 Juil - 13:17

L'APPEL DE L'AVENTURE
Quelles obscures raisons vous ont poussé sur les chemins de l'aventure ? Quel mirage, quelle chimère poursuivez-vous au bout de la route ? Cette route pavée de dangers, de morts mais aussi de richesses, de puissance et de gloire. On ne s'engage pas sur une voie aussi périlleuse à la légère... Alors découvrons ce qui vous a poussé à devenir un des héros d'Azeroth !
[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Folder10
DES BACKGROUNDS GENERIQUES
Lorsque vous avez créé vos personnages dans World of Warcraft, vous avez certainement longuement hésité sur le choix des classes, des races et l'apparence. Mais vos personnages eux ont-ils vraiment eu le choix ? Leur classe et leur race déterminent bien souvent comment ils se sont lancés sur la voie de l'aventure. Les événements qui les y ont poussé sont essentiels pour comprendre leurs motivations. Les exemples de backgrounds qui suivent vous donneront les clés pour interpréter vos personnages... A vous de vous en inspirer pour inventer la suite de vos aventures !


Dernière édition par Laeris Lieâme le Lun 6 Juil - 15:42, édité 3 fois

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[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Empty Re: [Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds

Message par Invité Jeu 2 Juil - 13:22

[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Druid-10
BACKGROUNDS DRUIDES


Auteur : Narmë
Date de dépôt : 10 juillet 2009
Race : Elfe de la Nuit / Alliance
Classe : Druide / H
Référence : DRU-001

Je me souviens, et ce souvenir me tourmente. J’étais là.
J’étais à Hyjal.
J’ai vu les hordes de Morts-Vivants, les Démons. J’ai vu le Seigneur Eredar tenter de détruire l’Arbre-Monde. J’ai vu les Orcs, les Humains… Les autres races, se battre à notre coté.
J’ai vu les nôtres mourir, un par un, décimés.
J’ai vu la perte de notre immortalité.
Et je suis toujours là.
J’ai honte.

Ce sentiment entre tous, me terrasse. Je suis vivant, et mes camarades non. Pourquoi ? Qu’aie-je fait pour qu’Elune m’accorde une telle grâce ?
Je ne sais pas, et ni les Prêtresses ni les Druides ne peuvent répondre à ma question.

J’ouvre les yeux. Je suis à Reflet-de-Lune, belle et douce Reflet-de-Lune, que nulle corruption n’a encore atteint. Ici aussi, réside l’âme de mon peuple.
Je marche, pieds nus, sur la mousse délicate de la forêt. Rien ici ne pourra me blesser. J’observe les feux follets qui vaquent entre les arbres. Itek, O’henmenor, en êtes vous ?

Malgré la sérénité de cet endroit, je ne trouve pas la paix. Je marche entre les ruines, et seule la tristesse de ces souvenirs m’atteint encore. Nous fûmes si grands autrefois… Entre ces colonnes de marbre, résonne une amertume que le temps n’a pas éteinte.

Je n’irais pas voir l’Esprit-Ours. J’ai assez vue de violences, je ne désire pas la vengeance. Vengeance contre qui ?
Je n’ai pas de haine, juste la honte.
L’un des gardiens de ces lieux tente de m’approcher, mais je m’esquive en silence. Il n’insiste pas. Je suis libre ici, de marcher en paix.
Et comment lui dire que la culpabilité me rend fou ?

Je n’ose pas parler, pas encore.
Je veux sortir. Ici, l’air est trop lourd.

L’Intendant me regarde d’un air septique. Je ne suis plus un guerrier. Plus jamais je n’aurais la force de soulever une épée. Mais je veux partir.
Que faire ?
J’observe les Druides. Ici, c’est leur patrie. Pour eux, c’est un endroit de paix, hors du monde, loin de la guerre. Qu’y a-t-il dehors de pire qu’ici ?
L’un devient oiseau.
Il semble si libre.

L’Intendant me parle de Teldrassil. Ils ont planté un nouvel Arbre-Monde. J’ai dormis si longtemps. Là bas, je pourrais être utile.
être libre, et peut-être, oublier.
Là bas, je pourrais apprendre à être quelqu’un d’autre.

Un druide.


Dernière édition par Laeris Lieâme le Jeu 16 Juil - 13:31, édité 1 fois

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[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Empty Re: [Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds

Message par Invité Jeu 2 Juil - 13:27

[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Hunter10
BACKGROUNDS CHASSEURS


Auteur : Néadhora
Date de dépôt : 3 juillet 2009
Race : Tauren / Horde
Classe : Chasseur / F
Référence : CHA-001


Le lion était tapis au milieu des herbes hautes des tarides, aux aguets, attendant manifestement qu'un aventurier imprudent lui fasse office de déjeuner.

Un cliquetis, le tromblon est chargé. La jeune taurène se tient a une trentaine de pas, ajustant le tir. Le chasseur était devenu le gibier. Le prédateur était devenu la proie. Une foule de souvenir emplissait ses pensées.

"C'était un jour qui ressemblait à beaucoup d'autres. Le clan nomade avait établi un campement pour suivre une colonie de lions. Cela faisait déjà plusieurs jours que les éclaireurs étaient partis vers le nord-est, sur les rivages de la Grande Mer.

C'est ce jour-là qu'il est revenu. C'est ce jour là que tout a basculé. "


Un autre cliquetis, une détonation, l'odeur de la poudre. Cette poudre, issue d'une autre civilisation. Issue de la Horde.

" L'éclaireur rapportait qu'il avait vues des créatures humanoïdes vertes s'être échouées sur le rivage. Les sages du clan ne savaient pas quoi en penser. Était-ce des amis ou des ennemis ? "

La jeune shu'alo s'approcha de la dépouille du lion. Les yeux exorbités, comme n'ayant pas compris comment sa mort était survenue, si brusque, si inattendue. Une tâche de sang s'était formée sous la tête de l'animal.

"Le sang, il y en avait partout. Les centaures n'avaient pas fait de quartiers. La jeune chasseresse et plusieurs autres membres du clan avaient réussi à prendre la fuite, mais beaucoup n'avaient pas pu.

Lorsque la nuit était tombée, les rescapés montèrent un camp de fortune. Aucun d'eux ne prononça le moindre mot, enclavés dans un mutisme collectif. Ils revinrent le lendemain sur le lieu du carnage pour honorer les esprits des défunts.

La jeune taurène se tenait devant le dépouille de ce qui allait devenir son époux. Elle se souvenait des préparatifs de la cérémonie, du choix des vêtements traditionnels. Cela aurait du se passer à la prochaine lune."


La taurène se baissa, passant son doigt dans la tache de sang, avant de s'en mettre de chaque côté du museau.

"L'engagement dans la horde. Cairne et son clan les avaient recueillis quelques jours après. il leur donna de nouveaux buts, et le conduisit vers de nouveaux horizons, jusqu'aux vertes prairies de Mulgore. "

La jeune tauren se releva, d'une voix sûre et ferme, elle prononça de nouveau le serment de sang de la horde.

"Lok'tar ogar ! La victoire ou la mort - ces mots me lient à la Horde. Car ils sont la vérité la plus sacrée que puisse entendre un guerrier de la Horde. Je donne librement mon sang et ma chair au Chef de guerre. Je suis l'instrument des volontés du Chef de guerre. Je suis l'arme que le Chef de guerre brandit à sa guise. Dès cet instant et jusqu'à la fin de mes jours, je vis et je meurs pour la Horde ! "

Elle se redressa, puis traina la dépouille de l'animal.


Auteur : Leïji
Date de dépôt : 14 juillet 2009
Race : Elfe de la Nuit / Alliance
Classe : Chasseur / F
Référence : CHA-002


Cher journal… cela faisait bien longtemps que je n’étais venue te raconter quelque chose. Il faut dire aussi que j’ai été très prise récemment - et je le suis encore - mais je ne peux plus garder tout ça pour moi.

Fen refuse de sortir de l’écurie. Non, en fait, je suis sûre qu’il refuse de venir faire quoi que ce soit avec moi. Je pense qu’il est jaloux de Sin, ce qui est absurde, vraiment. Après tout, il reste mon premier compagnon, le seul avec qui je ne me sois autant liée.
Je me souviens de cet instant où nous nous sommes rencontrés comme si c’était hier… A cette époque, je commençais tout juste à savoir me servir de ma dague et à m’aventurer seule en forêt. Oh, je n’allais pas bien loin, je savais bien qu’elle regorgeait de dangereux félins et d’énormes araignées velues. Mais pourtant, même si je restais prudente, cela ne m’a pas empêchée de me retrouver face à face avec lui.

Il était là, juste à quelques pas, magnifique prédateur me dévorant déjà des yeux. Le pelage gris tacheté, des yeux jaunes brillants, une cicatrice le long du museau, et par Elune, quels gigantesques crocs et griffes il avait ! Il était vraiment superbe oui. Superbe, dangereux, et affamé. Il s’est mis à rôder autour de moi, lentement, guettant un mouvement de ma part un peu trop brusque pour attaquer. De mon côté, je restais immobile, ne pouvant bouger. Pétrifiée de peur, j’aurai du l’être, mais ce n’était pas le cas. Je le trouvais beau, gracieux, puissant… oui, il vraiment magnifique et me fascinait. Et cela me rendait incapable de tenter la moins chose à son encontre, ce qui était plutôt paradoxal puisque je n’avais aucune envie de terminer en repas.

Et puis, tout s’est passé très vite. Je me souviens de son corps se retrouvant soudain contre le mien, de ses griffes sur ma poitrine, de ses crocs tout contre ma gorge et de ce curieux mélange d’herbe mouillée et de sang flottant dans l’air. Et l’immobilité, totale.

Aucun de nous n’était mort ce jour là, même si je garde encore quelques jolies cicatrices. Il s’était passé ce petit quelque chose, et ce quelque chose nous a liés. C’est Grand-père qui m’a appris que cette fascination que j’avais ressentie en le voyant provenait du fait que je l’avais choisi pour être mon compagnon. Je l’avais charmé sans même m’en rendre compte.

Je me souviens des débuts de notre cohabitation, c’était plutôt… sauvage. Il était furieux d’être ainsi attaché à moi, et moi je ne savais comment réagir. J’étais sur mes gardes, craignant une attaque de sa part, mais en même temps je souhaitais qu’il se sente bien avec moi, qu’il me soit lié autrement que par la contrainte. Le temps a finalement bien fait les choses : il m’a permis d’apprendre à le connaitre, de l’apprivoiser, et à force de douceur il est peu à peu devenu mon meilleur ami.

De partager ma vie avec lui a été la plus belle expérience qu'il m'ait été donné de vivre. C'est son instinct qui m'a poussée à souhaiter devenir une grande chasseresse, pour pouvoir lui faire honneur. Et il s’est avéré que nous formions une très bonne équipe tous les deux. Nous nous comprenions si bien… Lui, fidèle à ses instincts de prédateur préférait traquer et bondir sur la cible, la prenant par surprise. Moi, je restais en retrait, et achevais notre proie d’une flèche. Lorsque nous ne chassions pas, il continuait de prendre soin de moi en me protégeant des potentiels prédateurs, et moi je lui offrais mon repas et tout mon amour.

Et aujourd’hui, il est jaloux que j’offre à un autre ce que je lui ai offert à lui. Mais j’ai beau aimer tous mes compagnons, j’ai beau partager avec eux beaucoup de choses, ils n’auront jamais autant de place que lui, et notre lien ne sera jamais aussi fort non plus.



Cher journal, mon ami, je te jure que la prochaine fois que je viendrai noircir tes pages nous aurons tout oublié de cette histoire avec Fen et que nous chasserons de nouveau l’ours tous les deux, comme avant. Parce qu’il est mon meilleur ami, le seul qui me comprenne totalement, et que sans lui, je ne serai pas celle que je suis aujourd’hui…


Auteur : Narmë
Date de dépôt : 10 juillet 2009
Race : Orc / Horde
Classe : Chasseur / F
Référence : CHA-003

Elle s’arrêtât prudemment, reniflant l’air. Sa respiration rapide faisait palpiter ses flancs luisants, couverts de sueur d’avoir tant courut. Son pelage fin semblait presque argenté, tandis que son allure gracile faisait oublier l’écume sur son poitrail.
La biche blanche n’avait pourtant pas échappé à son prédateur. La Chasseresse n’était tapie qu’à quelques pas de là, ses yeux fixés sur sa proie, aussi immobile qu’une buche, mais aussi tendue qu’une corde d’arc. Elle l’avait vérifié juste avant, son arbalète était prête, un carreau encoché, mais alors que la fragile créature plongeait ses antérieures dans l’onde, la Chasseresse restait immobile.
La biche n’avait pas même conscience du danger, lapant délicatement l’eau salvatrice. La vie n’était pas si paisible que l’on pourrait le croire à Orneval.

Aussi vivement qu’un véritable fauve, la Chasseresse bondit hors de sa cachette. De ses doigts tendus, elle frôla le flanc de la biche, et rit lorsque celle-ci s’effaroucha. Son rire augmenta d’intensité, lorsque l’animal s’enfuit d’un bond, entre les fourrés.
La créature était trop belle pour mourir, du moins de sa main.
La Chasseresse tendit un bras musclé, recouvert d’un gant de cuir, dont la présence s’expliqua lorsqu’un faucon vint se percher sur le poing tendue. Elle caressa doucement les rémiges de l’oiseau, en repliant le bras.
Les siens avaient besoin de viande, et son compagnon serait d’une aide appréciable.

La jeune chasseresse tendit une oreille pointue, en entendant un bruit soudain. Serait-ce eux ? Ces étranges créatures qui étaient, selon ces ainés, leurs ennemies, et qui la poursuivaient parfois, lorsqu’elle se mouvait dans la forêt. La Chasseresse en avait peur. Ils ne ressemblaient en rien aux siens, ni à leurs alliés, malgré les paroles de paix des Druides.
Elle préféra filer. Une course poursuite n’était pas au programme de sa chasse.

Le rapace partie en éclaireur, elle avait déjà oublié cette fugitive rencontre. La Chasseresse suivait la piste de sa proie, et cette fois, l’objectif n’était pas une simple caresse. Elle frôla d’une main la crosse de son arme, l’air amusée. L’arbalète était un cadeau de leurs nouveaux alliés, un arc mais plus mécanique, et plus puissant. Elle s’y était attachée.
Un cri perçant la rappela à l’ordre. Seule comptait la traque, et la viande que ce soir, elle rapporterait pour nourrir les siens.

Il était là, un vieux cerf qui avait vu trop de saisons. Ses immenses bois le gênaient pour ce mouvoir, et le reste de la harde l’avait abandonné. Il posa un regard fatigué sur le faucon, dans les branches.
La Chasseresse s’approcha en silence, et braqua l’arbalète sur la gorge de l’animal. Une mort rapide, et respectueuse. Douce peut-être, elle n’en savait trop rien. Elle aurait voulut pouvoir le regarder dans les yeux, mais la nuit ne tarderait plus guère à tomber.
Elle tira.
Le vieux cerf ne tournât pas la tête, il s’écroula lentement, presque avec soulagement. C’est ce que ressentie la Chasseresse, aucune exultation, juste le soulagement, la fin de la Traque.
Elle se mit à genoux devant la dépouille, et les mots qui sortirent de ses lèvres, c’est à l’esprit de sa proie qu’elle les adressât. Il devait comprendre, elle devait lui expliquer, nul plaisir malsain n’avait dicté son acte, juste la nécessité de se nourrir, ainsi que le devait toute créature vivante.
Elle en était persuadée, il lui avait pardonné.

Alors, elle hissa le corps encore chaud sur ses épaules, et repartît vers les siens, ses cheveux tressés battant dans son dos. Précédée par le faucon, la Chasseresse se mouvait avec la même grâce que la biche qu’elle avait épargnée. Les Créatures Etranges ne l’attaquèrent pas.

Elle oubliât la joie de la traque, la beauté de la biche blanche, la tranquillité de la forêt d’Orneval. Seul restât la majesté du vieux cerf, et la conviction d’avoir fait honneur à son Clan.
Le Clan Chanteguerre.
Rien ne comptait plus que le Clan.
Rien.


Dernière édition par Laeris Lieâme le Jeu 16 Juil - 13:36, édité 10 fois

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[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Empty Re: [Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds

Message par Invité Jeu 2 Juil - 13:29

[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Mage-610
BACKGROUNDS MAGES


Auteur : Belrinne
Date de dépôt : 16 juillet 2009
Race : Réprouvé / Horde
Classe : Mage / H
Référence : MAG-001

Qui suis-je ?

Vous marchez au travers d’une ville en proie au flamme. Partout autour de vous, des corps ou des maison brûlent.

Je ne ressens pas la chaleur. Que m’arrive t-il…? Je ne sens aucune odeur…

Un bruit sur le coté attire votre attention. On tambourine sur une porte. Une créature s’échappe de la maison en ruine en détruisant la porte. Son corps est en proie aux flammes. Elle vous fonce dessus. Vous reculez, paniqué. Le feu gagne en intensité. Elle tombe à vos pieds, visiblement morte. Vous n’avez jamais rien vu de tel. Le feu faiblit légèrement, puis découvre certaines zones du corps de cette chose à vos pieds. Vous remarquez que ses os sont à l’air libres. Ses chairs, en plus d’être fortement brûlés, sont décomposés. Vous vous accroupissez. Vos articulations sont raides. Vos mains parcourent rapidement son corps.

Mais…mes mains !!

Vous avec des griffes à la place des doigts. Vos chairs sont blanches et pourrissent. Vous vous relevez, affolés et regardez le reste de votre corps.

Que m’arrive t-il ?!

Vos habits sont en lambeaux. Vos os ressortent à l’air libre. Vous passez les mains sur votre visage en tremblant. Vous n’avez plus de mâchoire inférieure. Vous hurlez, mais aucun son ne sort de votre bouche. Vous sentez quelque chose se déployer dans votre poitrine. Une forte douleur se répand en vous. Une sensation, enfin, même si elle fait mal.
-Aahhh…
Enfin, un son. Vos poumons se sont gonflés. Depuis combien de temps ne fonctionne t-il plus ? Vous l’ignorez. Vous devez vous souvenir. Mais rien. C’est le noir absolu. Paniqué, vous courrez à travers la ville. Vous trébuchez. Vos articulations sont raides, vos mouvements imprécis, comme un nouveau né apprenant à se déplacer. Vous vous remettez debout et repartez, fuyant à travers les rues en flamme. Devant vous, au milieu de la route, vous voyez une caisse ouverte, avec du grain moisis étalé sur la route. Elle porte un logo que vous connaissez. Vous vous approchez et inspectez la caisse. Elle vient…d’Andhoral. Oui, c’est ça, Andhoral, vous en êtes sûr. Des souvenirs vous reviennent en flash.

Vous tournez la poignée d’une porte et sortez dehors. Le soleil vous éblouit. Autour de vous, plein de gardes et de paysans s’afférant autour de caisses venant d’Andhoral. Une douce voix murmure à vos oreilles. Vous vous retournez et croisez le regard de votre femme. Elle est si belle dans la clarté du matin. Un paysan dépose devant votre porte une caisse de grain en vous souriant. Il vous respecte, cela se voit. Mais oui, vous êtes un mage. Vous êtes venu voir votre famille. Votre femme rentre dans la maison avec la caisse. Vous vous apprêtez à la rejoindre quand des cris s’élèvent dans la cité. Une voix se met à hurler.
- Les habitants de cette cité sont déjà à moi !
Des créatures de cauchemar arrivent sur la place centrale et commence à briser les maisons. Très vite, les maisons s’enflamment, et le feu se propage. Tout autour de vous, les gens se plient en deux et tombent à genoux. Que leur arrive t-il ? Certains se relèvent, le regard vide. Ils semblent différents. Ils vous regardent étrangement puis se jettent sur vous. Par reflexe, vous déclenchez une explosion d’arcane autour de vous, qui les repoussent. Mais d’autres arrivent. Vous les repoussez comme vous pouvez. Ils sont trop nombreux. Vous hurlez. L’un d’entre eux vient de vous griffer. La plaie est profonde et douloureuse. Mais vous continuez de vous défendre. Vous entendez votre femme qui hurle de terreur. Vous lui criez de rentrer. Vous êtes griffé , mordu, frappé. Vous tombez à genou. Votre souffle est court. Vous perdez votre conscience. Une voix se fait forte dans votre esprit.
« Tu m’appartiens. Tue, Tue, Tue. »
Vous hurlez. Vous vous relevez. Les habitants infectés ne s’occupent plus de vous. Le feu continue de se propager. Vous rentrez dans votre maison et voyez votre femme. Elle pleure, terrifiée. Elle vous appelle, crie votre nom. Vous vous approchez. Vous l’aimez tant. Mais la voix dans votre tête est plus forte que vos sentiments. Elle recule, désespérée. Vous tentez de vous soustraire à cette voix qui annihile vos pensées.. Sans succès. Vos mains se referment sur le bras de votre épouse. Vous la tirez violement à vous. Elle tremble. Vos doigts serrent jusqu’à pénétrer la chair. Vous continuez, encore et encore. Vous la mordez. Son sang vous éclabousse et coule dans votre gorge. Vous pleurez intérieurement mais vous continuez de mordre et de griffer. Elle s’écroule. Vous la déchiquetez et la dévorez. Vous souffrez, mais vous continuez. Vous êtes du fléau.


Vous tombez à genou et pleurez.

Qu’ai-je fais….pardonne moi…

Des morts vivants apparaissent loin devant vous et courent vers vous. Ils vous ont volés votre vie. Vous vous relevez et tentez de vous concentrer. Par miracle, vous savez toujours utiliser la magie. Le feu se dégage de chacune de vos griffes et forme une boule. Vous la lancez sur eux. Ils esquivent non sans difficulté et continuent leur course. Vous vous apprêtez à recommencer.
- Arrêtez !

Ils parlent ?

Vous ne savez plus que penser. Vous restez méfiant alors qu’ils s’approchent, les sens en éveil. Ils s’arrêtent à quelques mètres. Ils parlent entre eux, mais vous entendez.
- Il a une conscience, ça se sent, ce n’est pas un de ses esclaves.
- C’est peut être un piège !
- Non, il a l’air déboussolé, mais bien conscient.
Ils s’approchent prudemment. Ils vous disent que vous êtes libre, comme eux. Vous décidez de les suivre et de rejoindre une reine Banshees nommée Sylvannas.
Désormais, vous n’êtes plus un mage humain, mais un mage mort vivant.
Non, vous êtes un réprouvé. Un mage réprouvé.
Vous êtes Junsel. Et le fléau payera.


Dernière édition par Laeris Lieâme le Ven 17 Juil - 11:33, édité 2 fois

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[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Empty Re: [Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds

Message par Invité Jeu 2 Juil - 13:30

[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Paladi10
BACKGROUNDS PALADINS


Auteur : Maedrhoss
Date de dépôt : 3 juillet 2009
Race : Elfe de Sang / Horde
Classe : Paladin / H
Référence : PAL-001


J'ai renoncé au sommeil il y a déjà plus d'un millénaire. Le sommeil n'apporte rien de bon, il fait perdre à tous un temps précieux dans la contemplation de notre splendeur.
Je me suis élevé dans la plénitude de mon être ... un Haut Elfe dans sa majesté et sa puissance. Rien ne me résistait. La magie était à mes pieds et je la dominait ...du moins je le pensais.

Du jour où le fléau est apparu je n'ai eu de cesse de le combattre. J'ai perdu énormément en ces temps là, ma famille et certains de mes amis. Je n'ai survécu que par un miracle. Pour me rendre compte qu'il manquait quelque chose.
J'étais comme une coquille vide ! Je n'avais plus de contact avec ce qui faisait ma gloire ....

Je n'étais plus rien....

Il m'a fallu cinq longues années pour me faire une raison... et au bout de ces cinq ans j'ai compris. Nous avons tout perdu .... mais ce n'était pas notre faute....c'était la leur avec leur soi-disant Alliance... ils n'étaient pas là pour nous aider nous avons tout perdu par leur faute... Je les méprises tous.


Quand notre bien aimé Prince nous à fait rejoindre le Horde plein de ces Bêtes répugnantes j'ai commencé à le mépriser lui aussi. La seule chose que nous partageons avec ces bêtes c'est notre haine de l' Alliance .

Mais je n'ai rien fait là encore....

Quand notre Prince bien aimé a révélé sa perfide trahison... sa soif de puissance en se soumettant a un démon : Kil'Jaeden le trompeur. Je me suis levé et j'ai entrepris un voyage je suis un Sin'Dorei... Ma gloire renaitra....

Le jour se lève sur le bosquet des chants éternels, apportant ce matin son lot de nouvelles...

Un messager s'avance vers moi une missive dans la main, Assis sur mon siège entouré du reste des conseillers de ma famille je l'accueille.

"Quelles nouvelles ?
-Les voici noble Maître." il me tend la missive,

Je renvoie le messager aux cuisines qu'il puisse se restaurer et reprendre sa route.


"-Alors ? votre demande est acceptée ?" me demande mon Intendant.

-Oui, je suis invité à me présenter dès que possible devant le conseil des Chevaliers de Sang pour avaliser mon accession au titre d'initié Chevalier de Sang."

Mes conseillers me félicitent et je les laisse à leurs compliments creux et vides de sens. Seul la perspective d'avenir chez les Chevaliers de Sang m'intérresse.

Je me tourne vers mon conseiller et je veille à ne pas laisser transparaître mes sentiments comme toujours.


"Faites préparer mes affaires je pars sur l'heure !"

Voici comment à débuté mon voyage.
Auteur : Saaphir
Date de dépôt : 6 juillet 2009
Race : Draenei / Alliance
Classe : Paladin / F
Référence : PAL-002

Impardonnable


- Qui je suis? D'où je viens? Pourquoi j'ai des cornes et des sabots? Pourquoi mon sang est bleu? Pourquoi suis-je ici?

- D'ailleurs, qu'est-ce que vous faites là, dégagez d'ici! Retournez d'où vous venez!

- Maman, regarde, elle a une queue! Beuuuuuurk...
- Tais toi mon chéri, ne regarde pas comme ça, c'est pas poli.

- J'me demande quel goût ça a, une cuisse de Draenei.
- Dans le doute adresse-toi à une femelle, elle te fera peut-être goûter le reste!

- Dites, votre Lumière, elle est pas très efficace alors, vu ce qui vous est arrivé...

- C'est pas difficile à vivre d'être une race de victimes, de perdants, de fuyards?

- Monstre! Animal! Erédar! EREDAR!

Ils sont curieux sur cette planète. Ils parlent beaucoup aussi... souvent pour ne rien dire...

De mes années de fuite je retiens le silence... que je déteste. Et la parole, qui rassure, réunit et fait grandir. Et la musique, si rare, pour prouver qu'on est toujours vivant.
De mes années cachées je ne me souviens pas de la peur. En tout cas pas pour moi. J'ai eu peur oui, mais toujours pour Saanaa, pour Matau, pour ceux que j'aimais et qui me protégeaient.

Ils sont étranges sur cette planète. Toujours en mouvement, toujours à agir vite, pas toujours bien, malheureusement.

Il a fallu choisir un camp, s'allier avec des inconnus, souvent peu respecteux mais parfois... prévenants, aimables, étonnants. Revoir les Orcs ici, ça a été un choc pour beaucoup d'entre nous. Puis nous y avons vu un signe. Une cohérence. Peut-être faudrait-il voir aussi un signe dans le fait qu'ils se battent contre nos alliés. Avec les elfes blonds... Tant de haine... pour rien...

Ils ne posent pas les bonnes questions. Jamais les bonnes questions.

Du haut de mes très jeunes années, Matau me paraissait imbattable et immense, et Saanaa, ma soeur, si belle, si douce. Elle voulait rejoindre l'Aldor, devenir une grande prêtresse, et Matau hochait la tête, le visage inquiet, les yeux en perpétuel mouvement, son chat à ses pieds. Saanaa, l'avenir, Matau, le présent. Et moi je glissais des grenouilles dans les affaires de ma soeur, pour surprendre l'effroi innocent dans ce visage si parfait, et pour faire sourire mon chasseur.

Ils ne s'étonnent pas que nous soyons ce qu'ils appellent des paladins.

La nuit avant le début de la bataille, je les ai vus tous les deux, enlacés l'un à l'autre, partageant le même souffle, répétant les mêmes gestes. J'ai regagné l'ombre sans qu'ils me voient. En silence. Le dégoût qui m'a submergée était encore plus fort que lorsque l'on avait tué l'orc étendu sur Saanaa quelques années auparavant... Je n'étais plus leur seule raison de vivre, l'unique urgence de leurs pensées. Je n'avais pas compris que c'était le dernier soir, et qu'après il n'y aurait plus de Sanctuaire.

Ils s'étonnent seulement de notre capacité à pardonner.

C'est pour cela que je n'ai pas fait passer le message de Saanaa à Matau, le lendemain, alors que la voix de la bataille grondait comme le tonnerre. J'ai fait exprès. Peut-être aurait-il été sauvé... Je ne le saurai jamais. Quand Saanaa a appris qu'il était tombé, elle a refusé de partir, mais elle a fait en sorte que je quitte ce qui restait de Shattrath. J'ai hurlé, hurlé son nom jusqu'à ce que ma voix se brise. Je ne l'ai jamais revue. Elle n'a jamais su que je les avais trahis. Pardon Saanaa. Pardon Matau. Pardon.

Ils ne savent pas.

Hier j'ai croisé un Orc aux yeux rouges. Je ne savais pas qu'il y en avait encore. Je l'ai laissé partir.
Beaucoup nous reprochent de confondre compréhension et pardon et de nous montrer faibles avec nos ennemis. Mais, voyez-vous, pour sentir la Lumière, pour être habité par la Lumière, ce sont les pas les plus simples. J'ai pardonné aux monstres d'hier, aux voix de la folie. Mais je n'excuse pas les horreurs du présent. Qu'elles périssent devant notre légitime colère.

Ils ne savent pas...
... et personne ne saura jamais que pardonner aux orcs, pardonner aux elfes, c'était si facile.
Pourrais-je jamais me pardonner?


Dernière édition par Laeris Lieâme le Mar 7 Juil - 14:36, édité 17 fois

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[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Empty Re: [Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds

Message par Invité Jeu 2 Juil - 13:32

[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Priest10
BACKGROUNDS PRÊTRES


Auteur : Saaphir
Date de dépôt : 7 juillet 2009
Race : Elfe de Sang / Horde
Classe : Prêtre / F
Référence : PRE-001

- Nous regrettons amèrement ce qui s’est passé, Ambassadeur. Mais nous avions prévenu votre homme. Les Amani sont toujours aux aguets et..
- Je veux voir le corps.
- Mais votre seigneurie… il n’y a plus de corps. Les trolls l’auront sans doute… profané… je…
- Le Prince Kael Thas entendra parler de votre incompétence, misérable idiot ! Mes hommes sont précieux. Tous les Solfuries le sont. Que l’on fasse préparer mes affaires, je retourne en Outreterre. Cette pitoyable réunion est terminée.


Il hurle maintenant sans discontinuer depuis des heures maintenant. Sa voix s’est éraillée, mais cela n’atténue pas le volume de ses plaintes. Vous vous refaites pensivement les ongles. Cette session est interminable. Il est plus résistant que vous ne le pensiez… ou vous l’avez trop soigné.

- S’il ne parle pas, nous serons dans une situation épouvantable, chuchote Laronaz, à peine audible au milieu des suppliques. Les rapports sont de plus en plus alarmants, mais rien n’est confirmé. Lorthemar va…
- Prêtresse !

Vous lancez un regard d’excuse à votre compagnon pour vous diriger vers le corps écartelé de celui qui fut l’aide de camp de l’ambassadeur solfurie à Lune-d’Argent. Vos doigts manucurés se posent légèrement sur sa peau déchiquetée, votre main s'illumine, et le flot de sang tarit enfin. Il vivra encore un peu plus longtemps. Assez longtemps pour que le bourreau le fasse parler ?

Par désoeuvrement, vous posez un de ses doigts tranchés sur son cou, avant de placer les vôtres doucement, presque tendrement sur ses tempes. Vous laissez l’ombre, votre vraie nature, envahir chaque fibre de votre être, dans sa beauté, sa douceur, sa chaleur glaciale. Vos yeux d’un vert étincelant noircissent comme tout votre corps, et vous vous élancez dans les méandres de son esprit.

L’homme parle enfin. Les pressions sur son corps et sur sa pensée ont fini par faire céder les vannes qui retenaient ce qu’il cachait. D’un hochement de tête, vous confirmez qu’il dit la vérité. L’ombre vous quitte. Laronaz blémit.

- Le… le seigneur Theron doit être averti au plus vite…

Comme votre compagnon disparaît dans les couloirs, vous faites un pas de côté pour que le sang qui gicle maintenant du cou de l’elfe ne tâche pas votre robe immaculée. Votre main disparaît dans une poche de velours d’un bleu foncé et en ressort une petite sphère que vous faites claquer contre votre palais. Mana pure… extase sans nom. Vos yeux se font plus verts.

Dans le fond, vous vous moquez bien que votre Prince se soit allié à Illidan. Vous êtes un peu particulière. Votre allégeance va à Lune-d’Argent avant tout. Enfant de la Malebrèche, vous rabattez votre capuchon sur votre beau visage. Vous êtes Lune et sa balafre. Un masque doré sur un visage pourrissant.

Auteur : Belrinne
Date de dépôt : 13 juillet 2009
Race : Draeneï / Alliance
Classe : Prêtre / F
Référence : PRE-002

« Depuis aussi longtemps que je me souvienne, la voie de la lumière m’a toujours intéressée »

-Incursion à droite attention !

« En fait…ce serait plutôt elle qui m’a appelée. »

-Sanrah, derrière toi !
Une ombre recouvrit la prêtresse. Elle se retourna pour faire face a cet ennemi, un démon muni d’une lame plus grande qu’elle.

« Je n’ai fait que suivre ce que la lumière choisissait pour moi … »

Le tonnerre gronda, suivi d’un éclair qui électrocuta le démon, carbonisant ses chairs jusqu’à ce qu’il tombe, mort. Elle regarda le chaman qui venait de la sauver avec reconnaissance et se concentra à nouveau sur le soutien aux troupes, les bénissant, les soignant, les protégeant au mieux.

« J’ai toujours aimé aider les autres. Un coup de main, une bénédiction, une protection avec l’appuie de la lumière. »

-Maintenez la pression ! Ne les laissez pas nous entourer !
Le flot continu de démons était effrayant. Les soldats démoniaques, véritable machine à tuer, des puissances brutes, étaient pourtant les moins effrayant. Les Eredars, sorciers démons manipulant l’ombre étaient réellement terrifiant. Ils aimaient faire souffrir les autres.
Sanrah senti l’odeur du souffre avant de sentir la chaleur ou de ne voir la prêtresse à coté d’elle s’embraser sous les pouvoirs occultes, des flammes vertes sortant par tout ses orifices.

« Je n’ai jamais été une combattante. Mais je ne pouvais regarder mon peuple sans rien faire…Alors je participais aux batailles, même si cela me répugnait. Je n’ai pas vraiment l’âme d’une héroïne. La peur, la souffrance, l’odeur fétide de la mort…Je ne m’y suis jamais habituée… »

-Leurs renforts diminuent ! Nous y sommes presque !
Les démons n’avaient plus rien à perdre. Leur assaut était à présent désespéré. Les soldats démons chargèrent dans le tas, brisant au maximum la défense des draeneïs. Les érédars déversaient leur rage au travers des sort dévastateurs, touchant même les leurs.
Au bout de quelques minutes, les combats stoppèrent.

« Devant tant de cruauté, je ne savais que penser… Illidan avait peut être chassé le gros des démons…mais ceux sous ses ordres n’étaient pas mieux… Ils nous traquaient tout autant… Il nous fallait reprendre le donjon de la tempête. »

Jours après jours, les draeneis se rapprochaient du donjon, taillant dans les rangs des démons les séparant du vaisseau qu’ils n’auraient jamais du quitter. Et enfin, ils arrivèrent devant la machine gigantesque, habitée à présent par les elfes de sang, sous les ordres de Kael’thas et d’Illidan.

« Je n’étais pas faite pour cette vie. Je ne suivais pas ma voie, mais celle que la lumière m’offrait. Et finalement, elle ne me convenait pas. »

Le combat éclata et les draeneis perdirent encore des leurs. Mais une partie du donjon de la tempête finit par être libéré du joug des elfes. Malheureusement, cette partie du vaisseau était sabotée. Elle commença à se détacher. Le machine était secouée de tremblement.
Un érédar apparut au détour d’un couloir alors que l’Exodar tombait dans le néant distordu. Un ancien prisonnier des draeneis. Sanrah et un chaman étaient les seuls à s’opposer à lui.
Le démon observa ses deux ennemis, puis lança un trait de l’ombre sur le chaman.
-Par la lumière !
Sanrah usa de ses pouvoirs sacrés pour protéger au mieux son compagnon. Ce dernier fut rejeté en arrière par le choc. L’érédar canalisait de nouveau ses pouvoirs, un sourire sadique se dessinant sur son visage.

« C’est à ce moment là que j’ai trouvé ma voie. »

Sanrah se concentra et utilisa ses pouvoirs mentaux. Elle prit le contrôle du démon, arrêtant sa canalisation. La créature résistait, se débattant. Un combat psychique démarra. La prêtresse commença à brûler de l’intérieur devant l’intensité démoniaque dans l’esprit de l’érédar et devant la pression qu’il lui infligeait. L’ombre entoura la draenei. Elle hurla et se débattit. Au prix d’un terrible effort, elle le repoussa. La prêtresse toucha les pensées du démon, les ténèbres de son âme, l‘ombre qui le nourrissait.. Tant de noirceur, tant de haine, tant de plaisir à tuer : cela lui était inconnu. Et pourtant…ce n’était pas aussi désagréable qu’elle le pensait, au contraire.
-Sanrah ! Répondez moi !
Elle ouvrit lentement les yeux. Le chaman était penché au dessus d‘elle.. Elle regarda autour d’eux, tentant de comprendre ce qui lui était arrivée. Le démon était allongé sur le sol, son sang se répandant. Sa tête avait éclaté. Le vaisseau fut prit de nouvelles secousses alors que les moteurs se mettaient en route pour tenter de reprendre une trajectoire. Après quelques jours, il s’écrasa sur une planète nommée Azeroth.

« Azeroth…Nouvelle planète, nouvelle vie. Ce combat a tout changé. A présent, je ne servirais plus la lumière. Je ne servirais que moi ! J‘ai fait souffrir ce démon, et j‘ai adoré !»
L’ombre entoura la prêtresse qui sourit. Elle avait changé de croyance. A présent, c’est l’ombre qui serait sa compagne.

Auteur : Eryne
Date de dépôt : 30 juillet 2009
Race : Humaine / Alliance
Classe : Prêtre / F
Référence : PRE-003

L'après-midi était ensoleillé, une douce brise lui soufflait au visage.

« ... et que la Lumière vous garde »

Les mariés s'embrassèrent, des cris de joie retentirent dans l'assistance.
La prêtresse sourit, un peu gênée, en regardant le jeune couple. L'espace d'un instant, elle s'était imaginée elle aussi devant l'autel, vêtue d'une belle robe blanche, de longs rubans colorés dans les cheveux...


***


Il faisait nuit et pourtant on y voyait comme en plein jour. Un vent brulant lui soufflait au visage.
Elle regardait les flammes dévorer avidement la petite chaumière.
« Qu'Elle vous garde...
A jamais. »

Lorsque ce fût terminé, elle se retourna pour faire face à la demi-douzaine d'hommes et de femmes qui avaient assisté comme elle au spectacle. Le feu faisait rougeoyer leurs armures. Leur yeux étaient hagards, leurs visages, noircis par la fumée des brasiers.

Un crépitement lui rappela soudain qu'elle tenait encore la torche. Elle la tendit à l'un des soldats et celui-ci s'avança d'un pas hésitant pour la prendre. Sa main tremblait.

***


C'était un bel après midi et la fête battait son plein.
Il s'était avancé vers elle d'un pas hésitant pour l'inviter à danser. Sa main tremblait lorsqu’il l’avait prise dans la sienne…


***


« A quoi bon » songea t’elle.

Elle prit une profonde inspiration.
« Rappelez-vous notre serment ! » dit-elle.
« Rappelez-vous pourquoi nous avons accepté cette mission.
Peu importe ce que l’on dira de nous !
Peu importe qu'ils nous maudissent !
Ce que nous faisons, nous le faisons pour leur salut. A tous. »

Il y eut quelques murmures d'approbation, puis ils levèrent leurs épées pour clamer en cœur
« Pour la Croisade !! »

Celui qui s'était approché d'elle était resté silencieux. Il redressa la tête.
« M... ma soeur, pour les autres maisons ? »

Levant une main gantée de rouge, elle désigna ce qui restait du village.
« Brûlez-les. Brûlez tout. »


Dernière édition par Laeris Lieâme le Ven 31 Juil - 8:43, édité 5 fois

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[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Empty Re: [Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds

Message par Invité Jeu 2 Juil - 13:34

[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Rogue-10
BACKGROUNDS VOLEURS


Auteur : Jaedenor
Date de dépôt : 4 juillet 2009
Race : Réprouvé / Horde
Classe : Voleur / H
Référence : VOL-001

Ma main décharnée se referme sur le manche de ma dague. Il me tourne le dos. C’est le moment. Le moment de tuer.

Je quitte l’arbre derrière lequel je m’étais dissimulé. Je suis une ombre parmi les ombres. Je suis Tesseth. Avant, j’étais William Tisse-cuir. Un minable. Un mendiant de Lordaeron. Un pouilleux qui vivait dans les rues et la crasse. On lui jetait des seaux d'eau croupie sur la tête en espérant que cela couvre son odeur. L'odeur d'un pauvre délaissé par tout le monde. Un pauvre qui ne connait personne. Un homme qui, malgré sa faiblesse, survivait, jour après jour, pour son plus grand malheur. Jusqu’à la Peste. La meilleure chose qui me soit jamais arrivée. Je suis Tesseth. Je suis un Réprouvé.

Non. Je dois rester concentré. Ne pas faire de bruit.

Je me rappelle quand je me suis réveillé dans la crypte. Ils m’ont donné un couteau. Les autres. Ceux qui étaient comme moi. Les Réprouvés. J’ai vite compris comment m’en servir. Après quelques écorchures, j'ai appris à ne pas charger comme un idiot. À être méthodique. Discret. Et sans pitié. Mon talent dans ces deux derniers points ont attiré sur moi l'attention des Nécrotraqueurs. Au début, ils me semblaient tous comme moi: des gens aspirant à tuer. J’ai rejoint les Nécrotraqueurs. J'ai découvert qu'ils ne tuent pas tant que ça. Ils ne font rien, ces imbéciles. Ils se renseignent avant de tuer. Je les hais. Et je suis l’un d’eux. Je suis Tesseth.

Merde. Il m’a vu. Il se retourne. Il crie quelque chose dans une langue que je ne comprends pas. Que je ne comprends plus.

Je suis mort. Je ne ressens plus rien. Je ne suis jamais heureux. Je ne suis jamais triste. Je ne suis plus sensible à la pitié. Je me venge de tous ces vivants. Tous ces vivants qui se sont moqués de moi de mon vivant. Qui m’ont jeté des pierres. Qui m’ont insulté. Qui m'ont battu. Qui m'ont craché dessus. Je me venge. Encore et encore. Je ne ressens plus que ça. La vengeance. Est-ce un effet de la mort, ou de ma pitoyable vie? Je ne le saurai jamais. Je suis Tesseth.

Tant pis. Il est seul. Il est vulnérable. Je cours vers lui. Il ne sait pas se battre. Il bouge son épée n’importe comment. Il va mourir.

Chien écarlate. Je jalouse ta vie. Je la prends.

La vie qui quitte son regard. Son sang qui ruisselle sur ma lame. Ses jambes flageolentes. Il est mort avant de tomber. Nous sommes morts. Je me suis vengé. Peut-être sera-t-il réanimé. Peut-être subira-t-il la même malédiction que moi. Peut-être souffrira-t-il autant que moi. Peut-être m'haïra-t-il autant que je le hais. Mais je m'en fou. Je me suis vengé.

Quel sentiment de puissance...
Tuer. Quand je tue, je me sens vivant.
Je suis un voleur. Un voleur de vies.
C’est plus que ma vocation.
Plus qu’un plaisir.
C’est un désir.
Une drogue.
Je suis Tesseth.

Auteur : Yldana
Date de dépôt : 10 août 2009
Race : Elfe de sang / Horde
Classe : Voleur / F
Référence : VOL-002

"Vous pouvez m'expliquer ce sentiment?" Lui demandez-vous.

Elle passe sa main sur un objet qu'elle tient dans sa main gauche.

"Froid, c'est un des mots pour la décrire, elle n'a pas de sentiment, elle agit un point c'est tout. Quelque soit l'acte ou l'objectif qu'elle doit atteindre, elle y va sereinement; Elle accomplit ce pourquoi elle a été faite."

Tout en vous disant cela, vous remarquez que son visage fixe l'objet d'une manière assez exterieur, comme si votre interlocutrice était en plein délire de camé.

"Et sinon, à part cette froideur, cela ne vous inspire rien d'autre?"

Vous la voyez passer son doigt le long de l'objet avec amour.

"Avide... Oui avide, elle en demande toujours plus. Les actes qu'elle accomplit sont pour elle un plaisir sans fondement. C'est toujours une extase lorsque elle réussit ce pourquoi elle a été faite. Elle est sans état d'âme, elle ne fait aucune pitié. Pourquoi en ferait-elle? Ce n'est qu'un objet après tout..."

"Je vois... Rien d'autre ne vous viens à l'esprit?"

Son visage se tourne vers vous. Elle vous fixe, elle vous jauge, quelle valeur valez-vous pour elle?

"L'acier, elle est comme ce métal, aussi froid et aussi dur. On peut se demander si la personne qui l'a crée ne l'a pas faite avec ce métal. Cependant vue la couleur ce ne peut être possible... Et il est impossible de demander à son créateur."

Tout en vous annonçant cela, vous la voyez passer sa main sur la belle courbe de l'objet. Ses yeux Vert de Jade sont en extase complète.

"Et pour vous à quoi sert cet objet?"

"Cet objet, c'est mon outil, c'est l'extension de mon bras. Chaque mouvement que je fais, elle le fait aussi. Cet objet, est mon outil mais aussi l'extension de mon esprit et de ma pensée."

"Avez-vous un dernier qualificatif pour cet objet?"

"Oui, il en existe un dernier. La mort. Pour moi cet objet, quelque soit son utilisation à toujours apporté la fin à celui qui se mettait en travers de son chemin. Toute personne étant en travers de la magnifique courbe que je donnais à cet objet à toujours trouvé la fin peu de temps après cet interposition entre air et objet."

"Et vous qui êtes-vous alors?"

Son visage se détourne de l'objet, elle regarde sa main gantée.

"Moi ? Et bien, moi je suis comme cet objet.
Je suis froide, je n'ai aucuns sentiments envers les gens. Que peuvent-ils m'apporter? A part de la peine? La joie n'existe plus dans ma vie. Comment pourrait-elle exister?
Je suis avide, il m'en faut toujours plus, je ne suis jamais rassasiée; Que ce soit de l'or, de la nourriture, du vin, des chardons sanglant, du sexe ou du sang.
Je suis de l'acier, je n'ai aucunes peur des blessures, il faudrait déjà que quelqu'un arrive à me toucher. Chose complètement impossible...
Je suis un outil, puisque je n'agis pas de mon propre chef; Il y a toujours quelqu'un pour me donner un défi, ou m'annoncer ma tâche.
Je suis la mort, chaque fois qu'un contrat est signé, le destinataire trouve la mort dans les plus brefs délais. Je ne suis pas perverse, je donne une mort nette et sans agonie de quelques jours, quand cela m'ai possible."

"Mais quel est votre nom, et votre métier, et quelle est cet objet!?!"

Elle saisit son objet d'une main ferme. Elle vous regarde avec froideur. Après quelques pas vers vous, elle sort de l'ombre. Vous pouvez voir sa silhouette svelte, cependant vous ne voyez toujours que ses yeux vert de Jade.

"Je suis Yldana Vaillesang. Cet objet est ma dague; Ma profession ? Assassin; Et ce soir, mon contrat c'est vous!"

D'un bond elle arrive sur vous, vous voyez son bras partir en arrière et décrire une trajectoire parfaite vers votre cou.
Votre cou coupe la trajectoire, vous sentez cet objet Froid qui transperce votre chair. Il est avide de sang. Vous sentez un bras dur comme l'acier qui vous tiens fermement pendant que l'outil fait son oeuvre.

Enfin vous sentez la mort venir. Elle vous laisse tomber sur le sol. C'est alors que vous regardez vers elle. Vous voyez son visage, un visage d'un rose pâle, quelques mèches de cheveux descendent le long de son cou, elles sont d'un roux exquis. Vous discernez sur son visage une expression de pur plaisir. Un peu comme ces Sindoreï junkie; Camé à la puissance gangrénée...

Vous sombrer dans le noir.

"Ce fut un plaisir."


Dernière édition par Laeris Lieâme le Lun 17 Aoû - 13:26, édité 8 fois

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Message par Invité Jeu 2 Juil - 13:35

[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Shaman10
BACKGROUNDS CHAMANS

> Ici seront postés et édités ultérieurement tous les backgrounds des chamans reçus pendant le concours <

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Message par Invité Jeu 2 Juil - 13:36

[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Warloc10
BACKGROUNDS DEMONISTES


Auteur : Narmë
Date de dépôt : 10 juillet 2009
Race : Humain / Alliance
Classe : Démoniste / H
Référence : DEM-001

Tu erres entre les ombres, tel un voleur. Tu n’appartiens pas à ces rats, mais ton sort sera le même s’ils te voient.
Tu es indésirable, méprisé. Pourquoi petit être ? Qu’as-tu fait à tes semblables pour qu’ils te pourchassent ?

Je vois en toi. Tu étais si doux avant, si doux et si bon. Qu’as-tu fais ? Tu aimais ton pays, tu l’aimes encore. Comment peut-on oublier l’endroit où l’on est né…
Tu es si humain.
Mais l’humanité est perdue pour toi, tu le sais. Mais… ? Tu pleures ? Pourquoi ?
Un petit être bondit à coté de toi. Il te veut du mal, mais tu le laisses. Il veut ta mort, tu es son maitre, un maitre haïe et craint. Mais son maitre tout de même.
Tu te glisses contre le mur, la créature sur les talons, et les larmes coulent sur tes joues. Ces murs blancs, fièrement élancés, que tu ne peux approcher que durant la nuit, alors que nul ne te voit.
Ils ne te croient pas, mais toi tu sais. L’Ombre est le seul salut.

Je te vois essuyer l’eau sous tes yeux. Tu penses à Elle, bien sur. J’aurais du comprendre. Il n’y avait qu’Elle pour toi.
Elle n’a pas été relevée, mais tu ne sais pas s’il faut t’en réjouir. Elle te manque, c’est une douleur qui déchire tes entrailles, toujours, sans répit. La vengeance est si lourde à porter.

Tu approches. Ta voix est rauque, légèrement essoufflé.

- Avez-vous ce que j’ai demandé ?

Qui suis-je moi ? C’est sans importance. Qui es-tu toi ?
Un humain, mais pas que ça. Je te vois, les marques sous les yeux ont un sens pour moi aussi. Les crois-tu vraiment ? Penses-tu réellement que le seul salut est en suivant le Roi Fou ? Le Roi Liche, le Vrai Roi…

- Je vous parle !

Oui, tu parles. Tu es encore jeune, si vivant. Si maigre. Est-ce Elle ? Est-ce son souvenir qui te torture ?
Tu sais que tu aurais put la sauver. Oui, tu en avais déjà la force. Alors pourquoi es-tu rester immobile ? Tu ne me répondras pas ce soir, tu veux oublier. Auprès de moi, tu es venue chercher ta drogue.
Ton pays te manque, les tiens, la chaleur… Et tu as suivie ces Nécromants. T’ont-ils promis de la ramener ? D’effacer les traces de ta peur ?
Voilà ce que tu voulais. Tu l’empoches d’une main avide, qui tremble un peu. L’excitation ou le manque ? Tu ne peux plus te passer de cette drogue, la dernière dose coule encore dans tes veines, mais il en faut plus.
Tu ne supportes plus tes terrifiants protecteurs. Tu ne veux pas te souvenir de ta descente aux enfers. Ce n’est pas la haine que je lis dans tes yeux, juste la honte.
Des nués d’orage masquent la lune, ternissent l’éclat de l’argent qui change de mains. La pluie s’abats à torrents sur la cité endormie. Tes vêtements collent à ton corps frêle, et le vent ne soulève même plus ta cape alourdie par l’eau.
Que t’importes ? Tu caches ce petit paquet dans tes habits, à l’abri de l’humidité, et tu t’éloignes en hâte. Vite, vite, t’abimer dans l’extase douloureuse, et tout oublier. Oublier l’exil, la mort, et les souvenirs. Oublier que tu n’es plus rien, que ta vengeance n’est rien. Oublier que tu es encore en vie, et elle non, que tout est fini.

Je te regarde partir, courbé en deux sous ton fardeau, grelotant. Tu es si seul maintenant. As-tu fait le bon choix ?

Il n’y a plus que les ténèbres, sur la place vide.

Auteur : Belrinne
Date de dépôt : 20 août 2009
Race : Elfe de Sang / Horde
Classe : Démoniste / F
Référence : DEM-002

Ses mains parcouraient les volumes de la bibliothèque sans s’arrêter. Elle finirait bien par trouver ce qu’il lui fallait. Ses doigts se refermèrent sur un livre s’intitulant : Les frontières de la magie arcanique.

- ça y est !

Elle prit l’œuvre et sortit en toute hâte du bâtiment.
La jeune elfe rejoignit son dortoir et commença à feuilleter le livre. Il y avait tant de choses qu’elle voulait apprendre. Elle s’arrêta sur une page traitant des dangers de la magie et commença à lire le texte.

- La magie arcanique est capable de créer comme de détruire…Un sort basique de création de portail peut devenir une invocation incontrôlable si le sort n’est pas sécurisé…L’arcane peut également corrompre l’esprit au point de modifier totalement l’individu… Très intéressant…

Elle tourna quelques pages et tomba sur l’école du feu.

-Les sorts de feu basique de la magie arcanique ne sont pas destructeur…mais un trait de feu peut devenir explosif…on nomme ce sort…la conflagration…

La jeune mage commença à concentrer sa magie dans le bout de ses doigts pour ouvrir un portail sans le sécuriser. Une forme d’ombre se dessina au milieu du flux magique.
Quelqu’un frappa à la porte. L’apprentie mage sursauta et interrompit son sort. L’ombre disparut et elle referma le livre.

- En-entrez !

Un magistère d’un âge avancé ouvrit la porte du dortoir et toisa l’elfe du regard.

- Leena. Es-tu au courant de ce qui vient de se passer ?
- No-non monsieur… Quo-quoi donc ?
- On vient de me voler un livre. L’un de ceux de ma réserve personnelle et interdite.
- Quelle ma-malchance…

La voix de la mage tremblotait. Le magistère releva son comportement étrange.

- Et je sais que c’est toi qui l’a volé. Redonne-le moi.
- J-je ne vois pas de qu-quoi vous parlez….
- Ces livres sont interdits aux novices pour une bonne raison. Rends-le moi !
- Il y a tant à apprendre….

L’homme concentra sa magie dans ses doigts.

- Ne m’oblige pas à…
- NON !

L’elfe lança un trait de feu sur son mentor qui se transforma en conflagration. La boule de feu explosa au contact de l’humain et le projeta en arrière. Il passa à travers la porte du dortoir et resta inconscient sur le sol. Ses vêtements prirent feu. L’apprentie regarda son maître une seconde, puis reprit ses esprits.
- Seigneur…qu’ais-je fais…

Fuit.

- Maître…je vous en prie…

Ils te tueront.

- C’était un accident…

Tu mourras.

L’apprentie étouffa un sanglot et prit le livre avec elle avant de fuir dans la nuit.

Tu es un monstre.

Après quelques minutes, elle s’arrêta, essoufflée. L’action se déroulait sans cesse devant ses yeux. Elle sanglota et tomba à genou, lâchant le livre.
- Qu’ais-je fais…Maître…

Oublie tes faiblesses. Oublie tes émotions.

- Qui…qui es-tu…Où…où es-tu ?…

Je suis ce que tu as convoqué.

- Je…je ne comprends pas…

Tu m’as vu dans le portail….J’étais là…

- Impossible…

Un nouveau portail s’ouvrit devant la jeune elfe, se reflétant dans ses yeux bleus. Une petite créature verte, munie de corne et d’un air sarcastique en sortit.

Voilà ton nouveau compagnon. Je te l’offre.

- Je ne suis pas un jouet ! C’est moi qui vais commander !

- Je…Ne comprends rien…

Un trait rouge sortit par le portail et foudroya le diablotin. Il poussa un cri de douleur.

Ne m’énerve pas Chonin. Leena, je t’offre une alternative à la mort. L’ombre te donnera ce dont tu as toujours rêvé. Ce qui t’as poussé à ouvrir ce livre. Tu n’as qu’une chose à faire, elfe…

- Qu..que dois-je faire ?…

Devenir mon élève. Renier ton passé. T’ouvrir et accueillir l’ombre et les arts occultes. Je te promets plus de puissance que tu n’en as jamais eu.

Les yeux de l’apprentie montrèrent de l’avidité un court instant. Elle murmura pour elle-même.

- Du pouvoir…Je le veux..

Choisis maintenant.


- Je choisis l’ombre, mon maître.

L’ombre avait l’air satisfaite.

Bien. Ton initiation commence dès maintenant. Apprends à survivre avec pour seul compagnon ton diablotin. Et lis ton livre. Apprends tout ce qu’il faut savoir. Je te recontacterai à ce moment là.

- Bien maître.

L’elfe se releva, un sourire mauvais sur le visage. Son ancien maître ne la préoccupait plus. Seul le pouvoir l’intéressait, peu importe sa provenance. Elle ramassa le livre et s’éloigna, accompagnée de son diablotin.


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[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Empty Re: [Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds

Message par Invité Jeu 2 Juil - 13:38

[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Warrio10
BACKGROUNDS GUERRIERS


Auteur : Reap
Date de dépôt : 4 juillet 2009
Race : Réprouvé / Horde
Classe : Guerrier / H
Référence : GUE-001


De mon vivant, je faisais parti des chevaliers du Prince Arthas lors de l offensive face au Fléau. Notre armée ayant tué Kel’Thuzad nous nous rendiment à la source de l’infection, désireux de mettre fin à la puissance du Roi Liche. Hélas mon Prince s’empara de l’épée maudite Frostmourne et se retourna contre son propre camp et sacrifia son armée pour augmenter les rangs du Fléau. Devenu Mort Vivant je servi mon nouveau maître à travers ses différente bataille jusqu’aux jours où les forces de Dalaran mis fin à ma pathétique existence.

Des années passèrent et lorsque la volonté du Roi Liche devint assez faible, je m’éveilla de nouveau parmi les non-morts et me rendis compte que mon âme été devenue libre. Sortant de ma crypte poussiéreuse je rejoignais les rebelles Réprouvé et me mis au service de ma Dame Sylvanas afin d’accomplir un jour ma vengeance envers Arthas devenu le nouveau Roi Liche.

M’équipant de ma vieille épée rouillé je partis m’entraîner auprès de différents maître d’armes à travers Azeroth, ainsi ma maîtrise des lames devinrent plus tranchantes que jamais ; les redoutable Orcs m’apprirent les techniques dévastatrices des haches et les mystique Taurens la puissance des marteau de guerre.

Auteur : Xaire
Date de dépôt : 7 juillet 2009
Race : Nain / Alliance
Classe : Guerrier / H
Référence : GUE-002


Légion, ils étaient légion.
Il avait beau tuer ces créatures immondes sans les compter, il en sortait toujours plus de cette porte infernale.

Courage mes frères ! Cria –t’il
Pour la fierté des nains ! Chargez !!

Il se réveille en sursaut.

Encore ce rêve… toujours les même, du sang, des combats…

Il se masse la barbe.
Autour de lui, une chambre en pierre, un air chaud et charge de souffre es omniprésent.
La grande forge de Forgefer ne s’arrête jamais et sa chaleur es un incommensurable réconfort pour le nain, il est chez lui.

Le nain sort de sa maison, quelque ruelles plus tard il peut admirer la forge, il fremi de tout son être.

Qu’elle merveille… je ne m’en lassera jamais.

Mais il ne s’arrête pas aujourd’hui pour rejoindre ces collègues forgerons, Il continu son chemin jusqu’aux portes de la citée souterraine.
L’air es frais dehors et les montagnes couvertes de neige, l’hiver sera doux cette année.

Il prend quelques instants pour contempler la ville cachée sous la montagne et commence sa descente vers la vallée.

En contrebas il peut voir des chapiteaux, des charrettes et déjà une foule qui grossie a vue d’œil.

L’apogée du peuple nain, la fierté d’une race.
La fête des brasseurs va commencer.

J’espère que je pourrai renouveler mon abonnement !


Auteur : Maedrhoss
Date de dépôt : 27 juillet 2009
Race : Humain / Alliance
Classe : Guerrier / H
Référence : GUE-003


Cette histoire commence, il y a bien longtemps, mais, nous y reviendront en temps voulut.
C'est par une nuit terrible où les élèments sont déchainés, que nous retrouvons notre héros. Blottis, dans la cheminé fracassée d'une taverne incendiée il y a des années de cela, trop pour être comptées, le tout au coeur d'un marécage immonde.
Cet homme qui se transit de froid sous la pluie battante, faiblement protégé par l'encadrement de la cheminé fracassée; se prénomme Grîmnir, et voici son histoire...

Je m'appele grîmnir, je suis né il y a 3 décades et demi environ dans le village qui à vu naître des générations de ma famille, ce village s'appele Ruisselune, dans la jadis verdoyante Marche de l'ouest.
Quand j'ai quitté le village celui-ci était la proie des flammes qui le ravageait. La maison de mes ancêtres fut ravagée en première
*toussote* c'est trop dur ... il fait froid.... foutu marécage...

Je suis arrivé à la Capitale et j'ai cherché à survivre dans cet envirronement hostile pour un jeune garçon de la campagne....
J'ai commencé par trouver de quoi gagner quelques piécettes en faisant le garcon de course auprès des divers commercants et autre bourgeois de la grande cité.
*toussote* Sale pluie ...
En y repensant ce n'était pas évident, mais cela me permettait de récuperer des sous de cuivre pour manger.

En repensant à mon passé dans le creux de cette cheminée je réalise combien ma chance fut grande (
hasard de scénario peut être ) ...
Au bout d'un mois de cette survie difficile un éleveur de chevaux me permit de faire palefrenier chez lui... sans doute jugeant mes capacités il décida de prendre un risque et m'envoya en apprentissage chez un maître forgeron de la grande Cité du vent qui hurle.

La vie fut aisée par rapport à ce j'eus connu,
*toussote encore* foutus moustiques ....je m'attelait donc à la tâche avec une ardeur renouvelée afin de ne pas décevoir mon protecteur ni mon maître de forge.

Une fois que j'eus atteinds le rang de compagnon à la forge mon maître m'envoya suivre un entrainement de guerrier comme il est de coutume dans le royaume de ses ancêtres .. les nains....soupir....

Donc, en sus de ma formation de forgeron, je m'exercais à la matrîse des armes où, je me retrouvais être doué à l'épée/bouclier et à l'épée à deux mains. Je suivis donc les conseils de mon maître nain et, me spécialisait dans le maniement du bouclier et des techniques de défense.

Arrivé à la seconde décade de vie mon maître m'envoya courir le monde afin de parfaire mes compétences...
*toussote* saleté de bourbier ...


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[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Empty Re: [Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds

Message par Invité Jeu 2 Juil - 13:41

[Manuel du joueur] 3.4 Backgrounds Deathk10
BACKGROUNDS CHEVALIERS DE LA MORT


Auteur : Belrinne
Date de dépôt : 4 juillet 2009
Race : Elfe de la Nuit / Alliance
Classe : Chevalier de la mort / F
Référence : CHE-001


Comment se réveiller ? Cela semblait impossible. Et dans ce sommeil non désiré, tant de souvenirs. Mais un en particulier lui revenait, clair, net, précis, alors que les autres étaient flous et peu compréhensible.

-Que comptes-tu faire ce matin ?
Linhei se retourna vers son mari.
-Je ne sais pas encore. Sûrement me balader un peu dans nos forêts et aller peut être jusqu’au Mont Hyjal.
Voila maintenant quelques semaines que Linhei, sentinelle reconnue, était obligée de se reposer. Lors d’une bataille contre des Murlocks un peu trop nombreux, elle avait manqué de prudence et se retrouvait maintenant blessée à la jambe.

-Sois prudente surtout. Ta jambe n’est pas encore tout à fait guérie.
Son mari, un forgeron nommé Telderion, était toujours aux petits soins pour elle, ce qui ne la dérangeait pas outre mesure. Sauf depuis cet accident bête ou elle avait l’impression d’être interdite de tout.
-Promis, je ferais attention.
Ils habitaient une maison au pied d’un arbre dans une région qui serait connue plus tard sous le nom de Gangrebois.

Linhei rassembla quelques affaires pour partir tranquille. Telderion venait de sortir de la maison quand le sol se mit à trembler. Les secousses stoppèrent rapidement puis reprirent. Une voix grave retentit dans la forêt entière.
-Pitoyables elfes ! Je viens pour vous détruire, et cette fois, rien ne m’en empêchera.
Les secousses se firent plus violentes tandis que des bruits de chutes retentissaient partout autour d’elle et à l’extérieur de la maison. Telderion entra en trombe dans le bâtiment et lui prit les mains dans les siennes.
-Linhei, il faut sortir. Vite ! Nous sommes attaqué ! La légion !
-La légion ? Par Elune….Sortons !
La maison fut prit de tremblement encore plus violents. Des bruits de chariot mal graissé s’élevaient à l’extérieur. La sentinelle lâcha la main de son époux.
-Mon équipement !
-Linhei, non !
L’elfe monta en trombe l’escalier et ouvrit la porte de sa chambre. Elle ramassa son équipement et redescendit. Un projectile perça le toit et atterrit dans la chambre suivi par une dizaine d‘autres. Très vite, des flammes montèrent et commencèrent à lécher les murs de la maison. Alors que Linhei courrait dans l’escalier, l’étage commença à s’écrouler. Une branche de l’arbre sous lequel elle habitait se détacha et lui tomba dessus. Les flammes l’éblouissaient. Les explosions répétés et les tremblements la rendait sourde. Elle était bloquée. Elle tenta de se dégager en vain.
-Linhei ! Où es-tu, je t’en prie ?!
-Ici !
Telderion s’approcha d’elle et l’aida à soulever la branche sur ses jambes.
- Il faut sortir d’ici, maintenant !
La blessure à la jambe de l’elfe s’était légèrement rouverte. Elle avait perdu son équipement dans la chute, mais ne s’en préoccupait plus. La seule chose importante était la main de son mari qu’elle tenait et son amour pour lui. Ils sortirent de la maison et se dirigèrent vers les bois. Ils courraient à travers la forêt pour échapper à la légion et au fléau. Au loin, ils apercevaient les sentinelles.
-Nous y sommes presque, tient bon !
Elle boitait fortement. Seul l’aide de son mari lui permettait d’avancer. Des flèches fusèrent dans leur direction, tuant des goules qui les poursuivaient. Elle ne les avait pas vu, comment était-ce possible ? Des griffes sortirent par son ventre. Une affreuse douleur se répandit dans tout son corps alors qu’elle tombait au sol. Il faisait si froid. Elle avait manqué de vigilance. Mais sa dernière vision serait lui, cet homme qu’elle aimait. Elle ferma les yeux pour toujours.

-Ses souvenirs heureux sont forts, particulièrement celui de sa mort.
-Alors change-les ! Que le bonheur se transforme en malheur.
Les images qui avaient disparus commencèrent à revenir.

Elle descendait les escaliers. Le feu avançait rapidement autour d’elle et l’étage chuta. Une branche lui tomba dessus la bloquant. Elle étouffa et appela à l’aide. Pas de réponse. Elle n’y voyait plus rien, la chaleur était étouffante. Était-ce la fin ? Non ! Elle ne s’avouerait pas vaincu. Après un effort colossal, elle bougea la branche en feu et se releva. Elle aperçut la sortie et s’y précipita. Aucune trace de son mari, mais elle n’avait pas le temps. Linhei , boitant, courra à travers les bois pour retrouver les siens, fuir la légion. Au loin elle les voyait, les sentinelles. Aucun bruit autour d’elle, pas de goules. Les flèches fusèrent…et une se planta dans sa poitrine. La jeune elfe tomba à genou, le souffle court. Une sentinelle s’approcha, son arc bandé face à elle. Une goule arriva et sauta à la gorge de la sentinelle et la tua d’un coup. Linhei regarda lentement autour d’elle. Les goules et les démons avançaient, détruisant les forces kaldo’rei. Elle s’allongea sur le sol, seule, abandonnée et ferma les yeux.


Linhei ouvrit les yeux dans une forteresse à l’atmosphère lourde. Elle prit une bouffée d’air nauséabonde. Elle était allongée sur une sorte de table d’opération. Une liche se plaça devant ses yeux.
-Qui aimes-tu ?
Comme si elle avait toujours attendu cette question, elle répondit sans hésiter.
-Personne.
-Qui t’aimes ?
-Personne.
Linhei se releva. Ses yeux, autrefois argenté, étaient maintenant d’un bleu profond et brillant.
-Qui sers-tu ?
-Je sers le roi liche.

Auteur : Narmë
Date de dépôt : 19 août 2009
Race : Draenei / Alliance
Classe : Chevalier de la mort / F
Référence : CHE-002

Personne n’avait jamais émis l’idée,
Que le ciel pouvait un jour changer ?


La femme expira un dernier souffle d’air dans un gargouillis. Elle tenta de déplacer un peu sa jambe, mais ses muscles ne lui répondirent plus. Une petite pierre heurta ses sabots, et elle sentit sa présence.
Il était toujours là.

Elle avait accueillis avec une grande joie leurs nouveaux alliés, et la perspective de retourner sur Draenor. Elle était jeune encore, et jamais elle n’avait vu son peuple porter un autre nom que celui des Exilés. Jamais elle n’avait connue Argus.
Draenor était sa seule patrie.


La guerrière soupira doucement, tendant une dernière fois la main vers son épée inutile. Le dernier coup de l’Orc l’avait brisée à quelques doigts de la garde.
Qu’importe, la femme ne la porterait jamais plus.
Etendue sur le dos, elle crispa ses doigts contre le sol rocailleux. C’était tellement injuste !

Quel choc lorsque vint enfin le temps de passer le portail. Ce n’était plus qu’une terre désolée et aride, parcourue par les démons. Elle avait juré sur sa lame de reconquérir son pays. Il n’y avait pas d’Outreterre, juste Draenor. Il y avait toujours eu Draenor.
Mais lorsqu’elle doutait, elle levait son regard vers le ciel….


Quand bien même aurait-elle voulue ramper loin de son bourreau, cela lui aurait été impossible. La lourde lame était plantée dans son ventre, verticale, comme si elle était subitement tombée du ciel.

Ce ciel qui n’avait rien de commun avec celui qu’elle avait connu, cet horizon gigantesque déchiré par des énergies magiques. Elle en sentait la présence dans ses os.
Il n’y avait plus ni soleils ni lunes, simplement ce perpétuel éclatement et parfois, l’ombre d’une autre planète.
Mais ce ciel si beau pourtant.


La femme rouvrit les yeux, et plongea son regard dans celui de l’Orc, comme pour le maudire dans son dernier souffle. Il ne rit pas au spectacle de sa mort, la fixant d’un air grave.
Ses yeux bleus n’exprimait aucune joie, et peut être une certaine culpabilité.

Les Orcs, toujours eux. Eux qui les avaient massacrés, les chassant une fois encore. Comment oublier leurs rires cruels, lorsqu’ils les traquaient ?
Les Orcs, leurs ennemies encore sur ce nouveau monde, créatures bestiales et corrompue.
Les Orcs, enfin. Toujours présents sur leur terre dévastée. Comment ignorer le regard malsain, teintés par les démons ?


Il posa la main sur la garde de l’épée, tirant de la Draenei un sifflement de douleur. Son armure était d’un noir profond, semblant absorber la lumière. Quelques marques bleues faisaient échos à ses yeux. Sur son torse…
Où avait-elle vue un tel écusson ?

Elle avait toujours servie la Lumière.
Servie les Naarus.
Servie son peuple.


Le sang battait à ses tempes, alors qu’un terrible froid s’emparait d’elle. Ses paupières étaient aussi lourdes que du plomb, et elle ne parvint pas à fixer plus longtemps le terrible blason.
C’était inutile, elle avait reconnue la marque du Fléau. Cet ennemie, en Azeroth… Que faisait le Fléau en Draenor ?

La femme ne parvenait plus à réfléchir, en dehors de sa détresse. Elle avait peur. Ses doigts furent pris d’un mouvement convulsif.
Le Chevalier de la Mort la regardait toujours.

Je ne veux pas mourir !

Lentement, le corps sans vie s’affaissa définitivement. Ses membres gracieux se détendirent, avec toujours ce profonds calme. Et la dernière étincelle de conscience commença à s’éteindre.

Je ne veux….

SERT MOI.

La voix avait résonnée, sépulcrale, dans ce qui restait de son âme. Ses grands yeux vides se rouvrirent, et elle fixa un regard aveugle sur le ciel.
Alors, tout doucement, cette autre volonté se substitua à la sienne.

IL N’Y A PAS DE LUMIERE.
Les Ténèbres sont la seule voie.
IL N’Y A PAS DE DIEU.
Je ne sers que mon maître.
QUI EST TON MAÎTRE ?
Le Roi-Liche.
QUE DESIRES TU ?
Servir.
QUE DESIRES TU ?
La vengeance, et la mort.
QUI EST TU ?
Une servante.
QUI EST TU ?
Une élue.
ALORS, VIENS ME SERVIR EN COMPAGNIE DE TES FRERES. VIENS, CHEVALIER DE LA MORT.

Une lueur bleutée envahit lentement les yeux de la femme. A cet instant, alors, l’Orc retira sa lame. Nul n’aurait pu dire qu’il y avait eu un jour, une terrible blessure en cet endroit. Avec des gestes maladroits, la Draenei se redressa, et posa un regard fixe sur son meurtrier. Il l’observait pareillement, sans afficher la moindre expression.
Enfin, il parlât.

- Le Maître t’a appelée, tout comme nous. Tout comme les autres. Viens, ma sœur, Achérus t’attends.

Sans attendre de réponse, il lui tournât le dos et se dirigea vers l’immense Porte des Ténèbres. Ce qui restait de la Draenei en elle, émit l’idée qu’elle portait très bien son nom.
En emboitant le pas de l’Orc, elle leva les yeux vers le ciel de l’Outreterre, et les étoiles qui brillaient, loin. Si loin….

Qu’importe si le ciel change,
Les étoiles sont immuables.

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